Le marché immobilier en France connaît une relative stagnation pendant le premier trimestre de 2024.
1. Renaissance en vue
Le gel des transaction qui dure maintenant depuis près de 2 ans est dû principalement à la hausse des taux d’intérêt et à une morosité générale en termes économiques.
En effet au delà d’une correction obligée de hausse des taux à cause des taux anormalement bas pendant plus de 10 ans, le marché immobilier est également victime collatérale des crises successives qui s’enchaînent : le Covid, guerre en Ukraine, tensions géopolitiques, inflation, appauvrissement de la population.
En janvier 2024 on avait assisté à une légère hausse des transactions immobilières qui avait donné de l’espoir aux professionnels du métier.
J’ai voulu savoir si cette tendance se confirme en interrogeant Fabien Da Mota, directeur d’agence qui travaille dans le domaine de l’immobilier depuis 15 ans
Découvrez ci-dessous mon interview et en bas de la page la vidéo de cet échange.
2. Transcription de la vidéo
Quelle est la tendance du marché immobilier aujourd’hui au mois de mars 2024 en France ?
DL : Bonjour et bienvenue sur ma chaîne Youtube dédiée à la liberté financière et à la croissance personnelle.
Aujourd’hui j’ai le plaisir d’être avec Fabien Da Mota qui est un directeur d’agence dans le cadre d’un réseau immobilier.
Il va nous expliquer plus en détail tout à l’heure et j’ai la chance aujourd’hui de discuter et de l’interviewer puisque c’est quelqu’un qui est installé dans le monde de l’immobilier depuis plus de 15 ans.
Il a fait beaucoup de métiers et aujourd’hui il est installé dans la Vallée de Chevreuse, dans les Yvelines, et gère une agence qui est au contact quotidiens avec des acheteurs, des vendeurs, des notaires des prestataires de service, des sociétés de rénovation et aussi il bénéficie d’un très grand réseau de plus de 650 agences qui sont dispatchées dans toute la France.
Avant de continuer j’aimerais vous demander de vous abonner à cette chaîne si les sujets de la croissance, de l’investissement immobilier, de l’investissement intelligent vous intéressent et de me laisser un petit 👍 ce qui me motivera à continuer à faire des vidéos comme celle-ci.
Alors tout d’abord merci infiniment de me consacrer un peu de votre temps et j’ai envie tout de suite de vous demander de vous présenter brièvement.
FDM : Bonjour à tous, donc comme l’a dit Détélina Fabien Da Mota.
Moi je suis directeur agence depuis maintenant 7 – 8 ans et effectivement j’exerce le métier dans l’immobilier, parce que j’ai fait plusieurs métiers dans l’immobilier, depuis une quinzaine d’années.
a) la naissance du groupe Human
Et je suis au sein d’un groupe qui s’appelle Côté Particuliers mais le groupe maintenant c’est Human et Côté Particuliers et effectivement on regroupe à peu près 650 agences partout en France.
DL : Alors il y a une énorme force dans le fait de faire partie d’un groupe puisque vous avez les informations qui rayonnent sur toute la France.
FDM : C’est effectivement la force aujourd’hui. C’est vrai que les indépendants, on va en parler mais les indépendants que ce soit les mandataires ou les agences indépendantes avec le marché actuel, souffrent énormément.
Et aujourd’hui il faut se souder, il faut être uni et c’est pour ça Côté Particuliers à rejoint le groupe Human immobilier pour justement avoir ces synergies entre agences immobilières et surtout entre collaborateurs.
b) les deux éléments essentiels
DL : Tout à fait. Alors la particularité aussi de votre marque à la base Côté Particuliers c’était justement d’essayer d’être au plus proche des besoins et des exigences des clients et notamment de pratiquer des frais de transaction très raisonnables.
FDM : Exactement la naissance de Côté Particuliers c’est drôle mais c’était lors de la crise qu’on a connue il y a une quinzaine d’années et la franchise, la licence de marque a été créée à ce moment-là. En fait parce que justement on avait besoin d’aider les particuliers d’où le nom Côté Particuliers.
Et on a constaté qu’il y avait deux choses qui étaient importantes : c’était la proximité, retrouver cette relation avec les clients de confiance et en période de crise il y a une histoire d’honoraires évidemment.
Donc la licence quand elle a été créée, il y avait ces deux choses : c’était vraiment la proximité et également faire des efforts, retrouver des honoraires raisonnables. Et c’est drôle, 15 ans après on se retrouve, on retombe dans le même environnement de crise.
DL : Alors qu’est-ce qui est raisonnable pour vous en tant qu’honoraires ?
FDM : Alors on a fait une étude de marché il y a une quinzaine d’années et aujourd’hui les mandataires internet, ce qu’on appelle les personnes qui se lancent, qui sont seuls sans agence immobilière, ont cassé le marché il y a quelques années.
Et ils ont fait, ils ont pratiqué des honoraires à bas coup si je puis dire. L’idée était de dire ok on se met au même tarif qu’eux en revanche vous allez avoir la force de l’agence immobilière. D’accord. Comme ça on regroupe les deux.
Vous avez les honoraires que vous désirez mais par contre vous avez la force d’un réseau.
c) quelle fourchette d’honoraires
DL : Est-ce qu’on peut donner un chiffre ?
FDM : Tout dépend, aujourd’hui il faut savoir, le minimum on va jusqu’à 1 %. Donc évidemment c’est le minimum vital pour subsister et nos honoraires les plus élevés hormis le forfait le package qui est à 8000€ les petits biens, on est à 4% – 4,5 % maximum hormis les package où il y a le forfait minimum de 8000€. D’accord.
DL : Et une agence classique avec des honoraires moyens ?
FDM : On a constaté, alors évidemment ça dépend des régions mais souvent en tout cas dans notre région Île-de-France, proche banlieue et proche Paris, on a constaté qu’on était à peu près 1% voire 2% moins cher, ce qui est énorme dans une transaction.
DL : Tout à fait surtout quand ça se chiffre… à 500, 600 700 000€.
FDM : Tout de suite on parle de 2% c’est énorme sur les grosses transactions voilà.
d) tendance du marché immobilier au mois de mars 2024
DL : Alors Fabien j’ai envie de te poser tout de suite la question dans le vif du sujet : Quelle est la tendance aujourd’hui au mois de mars, on est le 19 mars 2024 ?
Est-ce qu’on est encore en pleine crise immobilière, c’est-à-dire hausse des taux, du coup gel des transactions en tout cas beaucoup de souffrance du côté des vendeurs surtout et des acquéreurs qui se sentent très puissants sur ce marché attentiste ?
FDM : C’est une bonne question et c’est une question tout à fait légitime.
Aujourd’hui le marché malgré ce qu’on entend, le marché n’a pas du tout bougé. C’est depuis maintenant quelques mois voire pas mal de mois. Il y a eu des hauts et des bas il est vrai qu’on a eu des semblants de reprises voilà, suivant les régions on a constaté en octobre, novembre ça bougeait, ça redescendait.
On est ce qu’on appelle sur un marché en dents de scie, c’est-à-dire que vous allez avoir des périodes totalement creuses où vous allez avoir aucun coup de fil et d’autres périodes où ça va bouger.
Aujourd’hui au mois de mars on est de nouveau dans le creux de la vague. Effectivement on a constaté…
e) origines de la stagnation
DL : Qu’est-ce qui explique ceci ?
FDM : Aujourd’hui on parle beaucoup… on peut parler évidemment de la guerre, des matières premières qui ont explosé…
Aujourd’hui je pense surtout que c’est un climat anxiogène et il y a pas de vérité exacte. Je pense que c’est un cumul de choses qui fait qu’aujourd’hui chacun se retrouve dans un phénomène qui fait qu’il veut pas acheter ou vendre voilà.
Par exemple vous Détélina vous allez peut-être me dire : « moi je veux pas acheter je veux pas vendre parce qu’il y a la guerre ».
En revanche peut-être moi à mon avis ça veut dire : « je ne veux pas acheter ou vendre parce que j’aimerais acheter une maison avec des travaux et les matières premières vont explosé ».
Donc ça fait qu’aujourd’hui tout le monde a une raison pour ne rien faire voilà.
DL : Et du coup l’économie est en berne et la croissance…
FDM : Et on ne bouge pas parce qu’en fait aujourd’hui tout le monde se regarde. Mais pourquoi toi, tu n’achètes pas ? Pourquoi toi, tu ne vends pas ?
DL : Moi je vends pas parce que j’arrive pas à vendre de l’autre côté du coup…
f) situation actuelle
FDM : Ça c’est une raison exactement, c’est une raison et aujourd’hui il reste des petites typologies. Ce qu’on appelle les petites typologies ça reste les produits investisseurs : c’est-à-dire les studios, les deux pièces.
Suivant les régions il est vrai qu’on constate que les gens se positionnent plus aisément la raison est assez simple.
On a un marché de la location qui a explosé où on manque cruellement de logements à la location… D’accord. Par la force des choses les gens se rabattent sur l’achat.
Donc effectivement on a des investisseurs qui se disent : « au lieu de louer, j’ai 100 000€ – 150 000€ de côté, et je vais acheter, je vais investir dans la pierre voilà. D’accord.
Donc effectivement ce marché, ce micro marché, c’est là où on s’en sort, c’est qu’en gros les agences immobilières c’est là où elles se retrouvent. En revanche au-delà…
DL : Dans quel budget c’est…?
On est sur les budgets en dessous de 200 000€. Concrètement c’est en dessous de 200, c’est de l’argent que les gens ont de côté, de l’argent disponible.
Alors comme je dis toujours chaque région est différente mais je parle de la région parisienne de manière générale. C’est les biens en dessous de 200 où on peut se permettre d’acheter un studio ou un deux pièces, là effectivement on s’y retrouve.
DL : Ça veut dire que les propriétaires de grandes maisons, ils ont pas d’autre choix que d’attendre et de les retirer de la vente éventuellement ?
FDM : On a toujours le choix. Maintenant aujourd’hui c’est vrai que souvent ceux qui veulent vendre, veulent acheter mais comme les gens ne vendent pas ils ont rien à acheter, vu qu’il y a rien. Et en fait c’est le chat qui se mord la queue.
Et cette expression il faut vraiment s’en rendre compte. C’est qu’aujourd’hui c’est le premier qui va prendre le risque, qui va se dire : « moi je vais y aller, j’aurai le courage d’y aller et bah celui-ci, on va le féliciter parce que c’est lui qui va lancer la mécanique.
Mais qui va oser faire ça ? C’est qu’aujourd’hui tout le monde se regarde et que même les projets où les personnes sont vendeuses ou acheteuses parfois on trouve un acheteur et le vendeur se rétracte, parce que il se dit… le vendeur c’est du jamais vu le vendeur qui se rétracte… parce que derrière il a rien à acheter.
Il se dit : « ah non mais moi j’ai rien à acheter ». Et donc il faut vraiment se rendre compte qu’il faut, il y a cette prise de risque dans toute crise. Il faut que quelqu’un prenne ce risque, il faut prendre le risque. Il faut pas avoir peur d’y aller pour débloquer le marché.
DL : Oui parce que la vie ne s’arrête pas. Le marché… on a besoin de se loger voilà, des mutations professionnelles, il y a des divorces, il y a des enfants qui partent du foyer familial, quand même la vie ne s’arrête pas.
Il faut être peut-être plus prudent. Oui. Il faut peut-être voilà négocier plus…
g) que faire si on n’a plus accès au financement
Et justement beaucoup de personnes se sont retrouvées à la limite. Elles pouvaient emprunter il y a 2 ans. Aujourd’hui avec la hausse des taux, elles sont hors catégorie, hors financement. Elles pourront toujours acheter.
FDM : Le sujet c’est que les gens voilà en fait le sujet c’est que les gens veulent acheter ce qu’ils pouvaient acheter il y a un an.
Et la difficulté et c’est notre travail c’est que… je comprends la problématique. Quand vous arrivez que vous pouvez acheter un trois ou quatre pièces et qu’après on vous dit finalement vous pouvez acheter qu’un deux ou trois pièces vous avez perdu. Vous êtes déçu.
Les gens vont dire : « oui mais moi il y a un an, je pouvais avoir une pièce de plus. Donc je vais attendre et on a beau leur expliquer : « mais il faut attendre très longtemps en fait parce que le marché ne redeviendra pas ce qu’il était ».
Il faut être honnête avec les gens je pense qu’il faut..
DL : Il faut attendre 10 ans ?
FDM : Exactement ! En fait il faut attendre aujourd’hui, effectivement comme on disait tout à l’heure c’est cyclique. Donc il faut sans doute attendre de nouveau ce qu’on a vécu il y a peut-être 15 ans…
DL : Et encore si on redémarre bientôt et s’il n’y a pas toutes les guerres, toute la pression géopolitique, la hausse de l’énergie, etc. Du coup le demain est imprévisible.
FDM : C’est imprévisible. Oui. C’est pour ça que si vous avez un projet… moi je dis toujours on en reparlera mais, si vous avez un projet dans l’immobilier, l’immobilier sera toujours une valeur refuge, il sera toujours un bon placement.
Oui c’est sûr, vous n’auriez plus ce que vous pouviez avoir il y a un an. Il faut en être conscient, il faut expliquer, c’est notre métier il faut l’expliquer voilà. La vie elle a évolué, les choses ont changé il faut se rendre à l’évidence voilà c’est comme tout voilà.
Vous avez loupé le coche, maintenant il faut passer à autre chose.
Donc les gens sont finançables en vrai mais ils sont pas finançables sur le projet.
h) avantages et inconvénients de l’immobilier
DL : Tout à fait. Alors voilà l’immobilier a beaucoup d’avantages. Il a aussi des inconvénients. L’avantage c’est qu’il est là : la pierre est là, la maison est là et on est quand même de plus en plus nombreux sur cette terre.
On peut se raconter ce qu’on veut toutes ces personnes, il va falloir les loger. Donc le désavantage par contre c’est que tout n’est pas liquide, c’est-à-dire tout n’est pas vendable quand on le souhaite.
Tout est vendable mais parfois il faut patienter comme c’est le cas aujourd’hui. Voilà et il faut pas oublier que les plus grosses fortunes, ils ont toujours dans leur portefeuille et des actions et de l’immobilier. Les actions c’est le yoyo c’est vrai, les cryptos c’est encore plus le yoyo, l’immobilier ok c’est le yoyo mais c’est pas non plus… ça descend pas de 10 étages du jour au lendemain. Ça descend progressivement et ça remonte progressivement.
i) points de vigilance lors d’une visite
Fabien, j’ai envie de vous poser la question : lors d’une visite à quoi est-ce qu’il faut qu’on fasse attention ?
Parce que beaucoup de personnes qui n’ont pas forcément l’expérience de visiter d’acheter et de revendre ont très peur de passer à côté d’un vice caché ou de travaux qu’ils ont pas vus et après ça va vraiment chiffrer. À quoi est-ce qu’il faut qu’on fasse attention ?
FDM : Cette question revient souvent. En période de crise le souci qu’on a c’est que les gens…, étant donné que tout a augmenté, on parle souvent des matières premières, il est vrai qu’aujourd’hui vous vous doutez bien quand vous achetez un bien, si par malheur il y avait un vice caché ou s’il y avait un souci avec la maison, ça chiffré très rapidement parce qu’aujourd’hui les matières premières ont explosé.
Donc c’est vrai que naturellement les gens sont de plus en plus méfiants. Et comme « on a du mal à vendre », on a un peu cette impression que les gens pensent qu’on va leur cacher les trucs pour vendre plus vite.
Je vous rassure tout de suite. Je préfère vous rassurer, c’est pas le cas.
Aujourd’hui les vendeurs sont de bonne composition. Donc le premier conseil que je peux vous donner c’est soyez rassuré là-dessus.
On n’a pas constaté de ce qu’on appelle des filous, on n’a pas constaté de personnes qui ont tenté de cacher des choses pour vendre plus rapidement ou tenter de nous demander certaines choses. Ça c’est le premier conseil : no stress voilà. Maintenant…
DL : Parce que c’est un peu aussi de votre responsabilité et crédibilité en tant que professionnels de l’immobilier. Vous la faites une fois l’entourloupe, mais vous la faites pas deux fois.
FDM : Exactement donc soyez rassuré. L’un des premiers conseils, de toute façon vous l’aurez déjà constaté sur Internet, surtout faites confiance aux professionnels.
En période de crise, rattachez-vous à des personnes qui s’y connaissent. Alors j’ai rien contre évidemment le contact en direct, de vendre en direct mais on limite la casse en passant par un professionnel parce que le professionnel comme vous disiez si bien, il a cette responsabilité, il le fait une fois pas deux.
Donc il va faire en sorte de tout checker en tout cas dans la mesure de ses responsabilités et de ses connaissances.
j) vendre de particulier à particulier
DL : Effectivement les personnes, beaucoup de personnes essayent de passer de particulier à particulier sans des agences pour s’épargner les frais d’agence.
Ok c’est une réflexion logique mais parfois c’est un mauvais calcul parce que du coup les particuliers font eux-mêmes leur estimation et quand on aime « normalement » sa propre maison, on fait une estimation haute de la maison. Ok d’un côté ils vont pas peut-être payer mais de l’autre côté ils vont la payer cher.
FDM : Exactement en fait vous avez tout fait raison. Comme ils font eux-mêmes leur propre estimation, ils font appel à plusieurs agences immobilières et ils vont prendre légitimement…
La moyenne.
FDM : …non, non ils vont prendre la plus élevée, je vous jure. Et là ils vont dire… et en plus de ça ils vont appliquer les frais d’agence parce qu’ils se disent de toute façon je suis l’agent, l’argent que j’aurais donné à l’agence immobilière pour quelle raison je ne le gagnerai pas cet argent-là.
Mais ça c’est vrai c’est encore un autre débat effectivement en période de crise. Mais c’est surtout aujourd’hui, comme on a du mal à vendre, ces personnes n’arrivent pas à vendre et vont faire en sorte de réussir à vendre.
Et c’est là qu’interviennent les problèmes parce qu’ils vont peut-être faire en sorte d’embellir la maison, de faire en sorte de la vendre.
k) faire appel à un expert
Le deuxième conseil. Maintenant on est en agence immobilière, face un professionnel, c’est un sachant, il n’est pas compétent dans tous les domaines, ça reste avant tout un professionnel de l’immobilier, ça reste avant tout un vendeur de biens immobiliers. Ce n’est pas un technicien.
Dans le doute et ça on le fait de plus en plus, faites appel à des experts.
C’est qu’aujourd’hui si vous avez vraiment un coup de cœur sur une maison, le marché aujourd’hui il n’est plus ce qu’il était : vous avez le temps, vous avez le temps. Donc aujourd’hui il y a le temps de la réflexion. Donc encore une fois…
DL : Heureusement ou malheureusement on a trop de temps. Voilà il faut dire ce qu’il en est mais il faut aussi en profiter.
FDM : Donc les acquéreurs si vraiment vous avez un coup de cœur si vraiment vous avez un doute à la rigueur faites appel à un expert.
Il va venir constater la structure, les fondations et il vous dira si la maison est saine voilà. Il vous dira tout de suite effectivement au niveau de la charpente, on fait faire les diagnostics…
DL : Est-ce que vous avez une fourchette de prix pour faire venir un expert ?
FDM : Pareil, pareil ça va dans tous les sens. On a des experts qui peuvent vous chiffrer une expertise de 200€ – 300€ mais rapidement ça peut monter à 1000€ – 1500€ suivant l’expertise.
Un diagnostiqueur il vous dira juste : « nous avons constaté par exemple voilà qu’il y a la toiture qui… on a constaté deux, trois petites choses ». Mais il vous dira toujours la petite phrase qui vous dira ah voilà : « sous réserve de » ou « faites appel à un expert », « faites appel à quelqu’un dont c’est son domaine de compétence ».
Donc oui ça va coûter un petit billet mais si vous avez le coup de cœur de toute façon voilà au pire quand vous allez négocier alors ça évidemment voilà il faut le savoir, aujourd’hui tout se négocie, à la fin vous serez gagnant.
Déjà psychologiquement et mentalement c’est un poids énorme que vous vous retirez voilà.
Donc ça c’est les deux conseils. C’est vraiment ne cherchez pas le chemin de la facilité en voulant faire des économies.
En période de crise attention, il y a beaucoup de personnes qui pensent faire les économies et au final ils sont perdants. Et on a constaté vous savez aujourd’hui il y a des gens 15 ans après vendent et aujourd’hui on a beaucoup de personnes qui ont acheté il y a 15 ans et quand on leur pose la question : « vous avez acheté comment, avec qui ? »
Et on constate c’est quasiment les 90% des cas, quand on a des gros décalages de prix, c’est des gens qui ont acheté à l’époque en particulier en se disant : « on est en crise, on va faire l’économie des frais d’agence » et au final, je vous promets, qu’ils ont acheté bien plus cher que le prix du marché.
Donc faites appel à des professionnels en période de crise, franchement ce qui est important, c’est faire appel à des gens qui sont compétents, faire appel à des recommandations aussi voilà on va vous recommander, les gens vont vous recommander.
On va vous dire voilà « faites appel à telle ou telle personne », faites confiance, faites des comparaisons, étudiez, vous avez, comme on a dit tout à l’heure voilà, « on a le temps aujourd’hui ».
Donc voilà prenez votre temps si vous désirez après je dis pas on peut passer à côté de certaines choses en prenant notre temps. Parfois malheureusement on a pris trop notre temps, donc prenez votre temps mais dans la limite du raisonnable.
Donc c’est bien d’être vigilant, de se mettre des alertes mais pas non plus de passer un an à regarder, à comparer. Il faut décrocher le téléphone et appeler l’agence. Il faut pas avoir peur d’y aller et voilà. Et faire appel à des gens qui vont venir vous conseiller.
Alors par contre il faut que ce soit des conseillers légitimes. Oui. Voilà on pense souvent au primo accédant qui fait appel à ses parents, non… ou à sa tante, à sa grand-mère qui sont… Voilà attention il y a une fissure, c’est pas du tout une fissure structurelle, attention une fissure mon fils, tu vas avoir des problèmes.
Non faites appel à des experts. Les experts sont là, eux pour le coup on les paye. Ils ont une responsabilité. Donc eux pour le coup ils vont pas vous raconter n’importe quoi. Parce qu’ils sont tenus… exactement de par la profession. Ils sont neutres, déjà ils sont neutres, et surtout ils ont une vraie responsabilité.
Très bien. Voilà donc pour conclure… Dites-moi. …si vous avez un projet d’achat ou de vente il faut y aller, il faut pas attendre, bien sûr se renseigner auprès de professionnels. Quand vous visitez si vous avez un coup de cœur faites venir un expert pour vous rassurer et pour qu’il check vraiment l’intérieur et l’extérieur du bâtiment.
Et si vous êtes un petit peu limite au niveau du financement et bien peut-être revoir vos prétentions à la baisse ou attendre.
DL : Voilà après dans l’immobilier comme je dis toujours voilà ça reste toujours un bon placement, soyez rassuré. Oui alors peut-être justement ne pas faire des projets excentriques, acheter quelque chose qui… soit vous y habitez, soit vous pouvez le louer pour le rentabiliser pour jouer sur plusieurs tableaux.
Parce que c’est important, parce que… après c’est sûr que si c’est un projet à court terme c’est sûr qu’un projet à court terme parfois faire les calculs. Est-ce que il vaut pas mieux rester locataire ?
Je vous rejoins à 100%. Aujourd’hui en période de crise, oui c’est sûr qu’il faut bien réfléchir à ça. Maintenant si c’est un projet à moyen terme, il y a pas de panique même si vous perdez, je dis des bêtises, quelque pour cent cette année, l’immobilier va remonter donc ce que vous perdez en un an, vous allez le récupérer en 3 – 4 ans peut-être sans doute.
Mais n’ayez pas de crainte. C’est que vous pouvez y aller. Maintenant si c’est un projet à 1 ou 2 ans c’est sûr que le risque est plus important bien sûr voilà.
DL : Tout à fait. Merci beaucoup Fabien. Avec plaisir.
l) prise de contact
Où est-ce qu’on peut te trouver ? Comment est-ce que les personnes qui nous regardent peuvent prendre contact avec toi ?
FDM : Alors nous, on travaille sur la Vallée de Chevreuse, c’est une très belle région en Île-deFrance.
DL : C’est un parc national.
FDM : Tout à fait, exactement, protégé et on trouve de tout dans cette région : des belles maisons, des maisons d’architectes, des belles meulières.
Notre secteur de prédilection et effectivement maintenant en période de crise c’est vrai qu’on se développe et on essaie d’aller un peu plus loin et aujourd’hui on travaille beaucoup dans le 78, 91 et on va même jusqu’à Paris.
Voilà mais notre cœur de cible c’est vraiment la Vallée. Mais effectivement après on a des confrères et aujourd’hui on travaille un peu tous de la même façon et c’est vrai que on est très bien implanté en Île de France et surtout près des côtes.
DL : D’accord donc les valeurs de votre réseau, elles sont complètement reprises et rejointes par le groupe que vous avez rejoint également ?
FDM : Tout à fait. Donc le rapport humain : des frais de commission raisonnables… Exactement en fait Human comme son nom l’indique humain comme un humain c’est vrai que l’alchimie est évidente.
Human et Côté Particuliers, ça pouvait que se rejoindre voilà c’est vrai qu’on a, on partage les mêmes valeurs.
Aujourd’hui nos valeurs c’est vraiment la proximité. C’est vraiment voilà de vous aider, de vous accompagner.
On n’est pas dans la rapidité, on va prendre notre temps, on va être là pour vous aider, vous accompagner. On rentre des biens, des biens de qualité on ne fait pas du… ce qu’on appelle du catalogue. On rentre pas des bien pour rentrer des biens.
Non l’idée aujourd’hui c’est vraiment de vous suivre et pareil on parle de conseil.
Un vendeur aujourd’hui s’il y a bien un conseil que je peux vous donner : trouver une agence qui ne fait pas du volume. Il faut faire de la qualité.
DL : Le sur mesure c’est un luxe.
Exactement c’est ça. C’est un accompagnement personnalisé quasiment effectivement, bien saisir les besoins du client. Merci infiniment !
FDM : Merci à vous.
DL : Merci d’être restés avec nous jusqu’au bout. Si vous avez des questions n’hésitez pas à les mettre en commentaire sous la vidéo, Fabien ou moi on va se faire un plaisir pour y répondre.
Vous pouvez télécharger mon livre « 11 habitudes incontournables pour ce connecter à l’abondance » qui est libre d’accès en dessous également de cette vidéo.
Je vous remercie énormément et je vous souhaite une excellente semaine. Bye bye. Au revoir.
Très intéressant ce bilan de la situation actuelle. Ce que j’aime aussi, c’est que c’est rare une femme qui parle publiquement d’investissement, j’en connais pas beaucoup et ça fait du bien dans un secteur où il y a beaucoup d’hommes, ça change
Merci beaucoup !
Cette analyse est pertinente, merci d’avoir partagé cette interview. J’apprécie vraiment votre univers et le thème de la liberté financière qui me semble crucial pour réaliser ses rêves.
Merci beaucoup Laetitia pour ce partage ! Les femmes ont autant de rêves que les hommes, il n’y a pas de raison qu’elles n’y arrivent pas en mettant en place les actions qui les rapprochent de plus de liberté y compris financière.
Merci pour cet interview.
Un autre aspect de l’achat me semble aussi les taxes comme la foncière.
Paris a, par exemple vu cette taxe augmenter de 47% environ sur une seule année.
Les charges comptent aussi pour un immeuble. Il est extrêmement difficile de trouver un bon syndic, ce métier devrait être mieux encadrer.
Les immeubles avec un chauffage collectif peuvent être très onéreux.
Toutes les « contraintes » (plan travaux, diagnostics…) mises sur l’immobilier ne sont pas très vendeuses.
L’immobilier est très cher, peu liquide, le coût des travaux externes et internes ont explosé comme vous le dites… un marché bloqué semble donc tout à fait logique.
Bonjour Diane,
Merci pour ce commentaire très complet. Effectivement chaque domaine a ses particularités qu’il faut suivre et analyser. L’immobilier ne fait pas exception et il est aussi touché par l’inflation, la hausse des prix des matériaux, etc… Toujours est-il qu’il n’y a pas de monde parfait. A chacun de choisir le domaine où il se sent à l’aise pour travailler ou investir. L’immobilier est peu liquide, oui. En revanche sur le long terme, on y gagne toujours à condition d’avoir bien fait les choses. Tout est une question de choix.
Interview très intéressante pour tous ceux qui désirent acheter. Près de chez moi il y a un appart hôtel avec de nombreux propriétaires qui louent leur appartement, mais ça devient très compliqué pour eux à cause des charges de plus en plus lourdes. Ce n’est plus rentable pour eux. Beaucoup revendent. Merci pour ton article qui permet d’avoir une vision plus étendue du marché immobilier.
Merci à vous Jackie pour ce commentaire détaillé.