La campagne crée des rentiers immobiliers

Investir à la campagne

1. Interview d’Emilie et Guillaume Malgouyres

Pensez-vous qu’à la campagne on peut rencontrer autant de rentiers immobiliers que dans les grandes villes ?

Les personnes qui ont atteint la liberté financière et qui peuvent se permettre la liberté géographique, se focalisent sur une meilleure qualité de vie et leur alignement avec des valeurs fortes.

La campagne rentre en scène à ce moment-là !

Je souhaite vous présenter Emilie et Guillaume Malgouyres ! Un jeune couple fusionnel et foisonnant de projets.

Ils sont devenus rentiers immobiliers avant leur 30 ans grâce à une stratégie d’investissement massif dans les immeubles de rapport à la campagne française.

Plus de 6 ans après leur début, Emilie et Guillaume sont devenus des experts dans ce domaine, des formateurs et des voyageurs passionnés.

Ils font tout ensemble et ne se lassent pas ! Leur plus grande force : avancer, apprendre dans l’action et travailler à la hauteur de leurs ambitions !

Aujourd’hui, leur parcours est un exemple pour leurs élèves et des milliers de personnes qui les suivent à travers les réseaux sociaux. Des choix audacieux, énormément de travail mais aussi des expériences extraordinaires depuis qu’ils ont reconquit leur liberté d’action !

« Si vous regardez avec attention, la plupart des succès obtenus du jour au lendemain, prennent beaucoup de temps » Steve Jobs

Ils ont eu la gentillesse de partager avec moi comment ils ont réussi à réaliser aussi jeunes ce que d’autres n’arrivent pas pas à faire en une vie.

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2. Transcription de la vidéo

Détélina : Bonjour. Bonjour sur Business we like.

Bonjour Guillaume, Bonjour Emilie.

Guillaume et Emilie : Bonjour.

Détélina : Je suis ravie d’accueillir aujourd’hui Guillaume et Emilie Malgouyres qui ont un parcours extraordinaire. C’est un couple et ils sont aussi ensemble dans une aventure passionnante.

Ce sont des investisseurs immobiliers qui n’ont pas peur, qui avancent, qui forment d’autres investisseurs immobiliers et surtout… ils sont très jeunes. C’est presque indécent de réussir aussi jeune et surtout que ce n’est que le début.

Alors je vous laisse vous présenter brièvement. Emilie.

Emilie : Ok. Alors, moi c’est Emilie, j’ai 27 ans et du coup on a commencé l’investissement immobilier il y a maintenant six ans en achetant des immeubles de rapport dans les petites villes en France.

Détélina : D’accord.

Emilie : Voilà. C’est un peu là-dedans qu’on a démarré et au final construit tout notre parc immobilier.

Détélina : Les petites villes de province parce que vous connaissiez ce créneau, parce que vous vous êtes dit : il n’y a pas trop de risques ?

Guillaume : Non, c’est pas forcément de maîtriser spécialement le secteur. C’est simplement par rapport au budget qu’on avait au départ. On voulait, nous, aller sur de l’immeuble dès le départ.

Détélina : D’accord.

Guillaume : On ne voulait pas de l’appartement, on ne voulait pas de copropriété. C’est ça qui était important pour nous et la seule manière de l’acheter de l’immeuble de façon raisonnable, c’était de s’éloigner des grandes villes.

Détélina : D’accord.

Guillaume : C’est pour ça que moi, le premier immeuble que moi j’ai acheté… en gros c’était un immeuble à 150 000€ avec six appartements, tu vois, chose que forcément dans une grande ville ce n’est pas possible. C’est le prix d’un petit appartement à Paris, par exemple.

Détélina : Alors comment tu as fait pour déceler quel immeuble correspondait en fait à tes critères ? Qu’est-ce qui représente une bonne affaire ? Et surtout comment tu vas faire pour le rénover en t’entourant des bons artisans ?

Guillaume : C’est une question complexe, là ?

Détélina : Tu choisis parmi les questions…

Guillaume : Non, en fait le premier immeuble qu’on a acheté c’était un immeuble sur lequel il n’y avait aucune réflexion. C’était bon, j’ai visité, c’était propre.

Emilie : C’était loué.

Guillaume : C’était loué.

Détélina : D’accord en plus…

Guillaume : C’était loué. C’est ça qui a fait qu’on a acheté. Et du coup, c’est ça qui a fait qu’il n’y a pas eu de vraies réflexions. Au début, on s’était pas formé, on n’avait rien fait, tu vois… On a dit : bon, bah, ç’a l’air rentable. On a acheté comme ça.

Après on a compris la fiscalité…

Détélina : Oui.

Guillaume : Oh là, c’est pas si rentable que ça. Il fallait faire des travaux. Voilà. Et après on a eu de la chance, on est tombé sur des personnes bienveillantes, on va dire en travaux, qui nous ont aidés…

Moi je suis conducteur de travaux à la base, dans mon métier. Bon, ça m’aidait un peu mais pas totalement. Pas tant que ça, c’était plutôt sur de l’industriel dans mon métier. Et là, on fait de l’habitation et c’est quand même pas la même chose.

Détélina : Comment fait-on Emilie pour trouver une bonne affaire d’après toi ?

Emilie : Vaste question… Comment fait-on pour trouver une bonne affaire ?

Déjà il faut savoir comment chercher ? C’est la base de l’immobilier de toute façon. Il y a l’expérience. Donc, nous, on a acquis l’expérience parce que depuis de nombreuses années, on le fait et on a toujours la même technique.

On recherche toujours les mêmes choses, on est toujours dans l’immeuble de rapport.

Détélina : D’accord.

Emilie : Donc, c’est vrai que petit à petit, tu affines un peu ta stratégie et ta méthode de recherche.

Ensuite, il y a aussi se former un minimum. Se former avec une stratégie. Rester concentré sur une seule et même stratégie. Ça c’est hyper important parce que si tu t’éparpilles et que tu te renseignes sur plusieurs stratégies en immobilier et il en existe de nombreuses… et là je pense que finalement t’avances jamais. Tu ne sais jamais trop quoi regarder, où chercher, comment chercher…

Déjà t’es pas sûr d’avancer et en plus si tu avances, ce sera beaucoup plus lentement.

Détélina : Donc, mettre le focus sur une stratégie et y aller. Mais quand on n’a pas fait, comment savoir quelle stratégie nous convient ? Parce qu’on entend de tout : colocation courte durée, colocation, immeubles… Comment s’orienter dans ce vaste océan de conseils ?

Emilie : Bah, c’est une question de budget. C’est une question de temps à y consacrer aussi… parce que forcément si on fait de l’immeuble en location à l’année, comme nous on peut le faire, c’est différent par rapport à de la location courte durée.

Détélina : Oui.

Emilie : C’est pas la même charge mentale. C’est pas le même temps de gestion et le mode de gestion au quotidien.

Détélina : D’accord.

Guillaume : Oui. Non, c’est ça en fait, en fonction des objectifs de vie de chacun. En fonction de la manière dont tu veux vivre l’immobilier… Est-ce que tu veux être extrêmement actif dans ta manière de gérer ou tu veux vraiment le vivre de manière très passif. Ça va aussi influer.

Et il y a toujours cette histoire de copropriété encore une fois. Moi je reviens là-dessus. C’est juste, nous la copropriété, le fait de ne pas maîtriser l’entièreté de son projet parce qu’on dépend d’autres copropriétaires parce qu’on est pas les seuls à posséder l’immeuble. Bah, ça pour moi, c’est une vraie contrainte et je ne pourrais pas aller sur de l’investissement, sur de l’appartement à cause de ça, principalement.

Détélina : Et le fait… du coup seul propriétaire, il est seul à supporter les charges de l’entretien, ça ne vous faisait pas peur ?

Guillaume : Non, en fait on voit toujours le côté négatif…

Détélina : Oui.

Guillaume : On dit : oui mais il faut supporter les charges de l’immeuble entier. Mais en même temps, on a aussi les bénéfices de l’immeuble entier.

Détélina : Oui.

Guillaume : C’est comme ça qu’il faut le voir. Et quand vous avez des charges de copro et que vous devez payer au tantième finalement, je ne sais pas moi… un cinquième des travaux de rénovation de l’immeuble, bah si vous aviez deux appartements dans l’immeuble, bah, vous paierez deux cinquièmes. Et quand vous avez l’entièreté de l’immeuble, vous paierez cinq cinquièmes, donc la totalité.

Détélina : Oui.

Guillaume : Mais ça ne change rien en fait. La seule différence c’est que c’est toi qui choisit quels travaux tu vas faire. Si tu n’as pas envie de faire un ravalement de façade parce que tu considères que c’est purement esthétique et que ça n’a pas de valeur réellement que ce soit de point de vue structurel ou que ça ne va pas réévaluer le bien à la location, bah tu le fais pas.

Détélina : D’accord.

Guillaume : C’est ça la grosse différence.

Détélina : Alors, je rencontre beaucoup de personnes qui me pose la question : comment calculer la rentabilité ? Il y a une maison qui me plaît mais je ne sais pas calculer la rentabilité.

Quels sont les deux conseils que tu peux donner ? Alors évidemment il y a la rentabilité brute, nette, mais aussi nette nette….

Guillaume : Oui.

Détélina : Déjà quelqu’un qui ne connaît pas vraiment… voilà grossièrement…

Guillaume : Alors, moi ce que j’ai tendance à… nous, on va calculer des rentabilités, ce qu’on appelle nettes, ce n’est pas de vraies nettes. D’accord. C’est les nettes avant impôts.

Détélina : D’accord.

Guillaume : Mais c’est un net un peu vague, je vais t’expliquer. En gros, il faut savoir une chose. Nous on n’a pas de charges, on n’a pas d’histoires de frais de copropriété intégrés etc.

Détélina : Oui.

Guillaume : On va considérer en général, on va faire un calcul très simple… On va faire le montant du loyer annuel…

Détélina : D’accord.

Guillaume :…moins la taxe foncière, divisé par le prix de l’achat, rajouter les frais de notaire…

Emilie : Et les travaux éventuels.

Guillaume : Et les travaux éventuels. Voilà. Ça c’est notre calcul de renta à nous. C’est comme ça qu’on va décider si on va se positionner potentiellement sur un immeuble ou pas. Et si ce montant aujourd’hui, il est inférieur à 8,5% – 9%, on ne se positionnera pas sur le projet.

Détélina : D’accord.

Guillaume : S’il est supérieur à ce montant-là, on peut envisager de se positionner.

Détélina : D’accord. Comment peut-on faire pour bloquer une affaire ? Imaginons, voilà c’est le seul bien avec travaux dans la petite ville. On veut absolument l’avoir, il y a 30 concurrents en face…

Quelles sont vos astuces pour gagner les biens dans la course des bonnes affaires ?

Emilie : Et bah, c’est ça qui est bien dans les petites villes, c’est que c’est jamais trop la course.

Détélina : D’accord.

Emilie : C’est en général ce qui permet d’avoir le temps de négocier. Et ça c’est la grosse différence avec les grosses villes où il y a énormément d’investisseurs. Et si t’es pas présent, si t’es pas réactif dans la journée, tu ne l’auras pas.

Détélina : Oui. C’est l’avantage.

Emilie : C’est ça qui est bien. Dans les petites villes il y a beaucoup moins de monde et du coup, t’es tout seul ou presque quoi.

Guillaume : Oui.

Détélina : Tu sors du lot tout de suite.

Emilie : Tu sors du lot tout de suite. Tu peux négocier. Tu peux mettre une condition d’obtention de prêt qui n’est pas toujours possible dans les grandes villes.

Donc, il n’y a pas tant de clés de négociation, parce que la négociation dépend énormément des deux parties. Ça dépend énormément du projet etc. Mais le gros avantage aussi des petites villes, c’est que voilà… on a du temps en général et que les biens ne partent pas dans la journée.

Détélina : D’accord. Aujourd’hui, vous avez beaucoup de biens, beaucoup d’immeubles. J’imagine que c’est pas vous qui gérez. Comment vous avez fait pour trouver des gestionnaires fiables, sérieux pour avoir la tête tranquille et se consacrer à autre chose ?

Emilie : Alors la première chose c’est qu’on gère malgré tout une partie de notre parc en direct.

Détélina : Pourquoi ? C’est un choix ?

Emilie : C’est un choix.

Détélina : D’accord.

Emilie : C’est que nos premiers immeubles, donc les plus anciens, on les garde en gestion tout simplement parce qu’on a créé notre réseau en local.

Détélina : D’accord.

Emilie : Et en fait, on n’a pas besoin d’agence. Et le fait est que certains sont dans de petites villes. Le premier immeuble est dans un petit village, il n’y a pas d’agence même pour le gérer. Donc, on n’a pas délégué. Voilà. On a le réseau en local qui fait qu’on a très bien géré la mise en place des locataires, la gestion.

Guillaume : Oui.

Emilie : Donc, il y a une partie des appartements qu’on gère en direct.

Guillaume : Oui. Exactement. Tous les premiers biens qu’on a achetés, on les a gardés comme ça en gestion. Et après, à un moment donné, quand on a commencé à développer notre business à côté, on dit : bon bah, on n’a plus le temps pour ça.

Détélina : D’accord.

Guillaume : Donc, on a commencé à déléguer et après c’est comme tout. On teste et on voit si ça marche. Faut pas avoir peur de se tromper, se tromper de gestionnaire. Si on voit que le mec n’arrive pas à louer, c’est qu’il y a un problème.

Dites-vous que si votre produit est qualitatif et s’il est au bon prix, il n’y a pas de raison qu’il ne soit pas loué. S’il n’est pas loué c’est qu’il y a quelqu’un qui fait mal son boulot.

Détélina : Comment vous faites pour vous démarquer de la concurrence ? Vous faites une étude de marché, qu’est-ce qu’ils proposent les autres… pour offrir mieux à vos futurs locataires ?

Guillaume : Alors, encore une fois, c’est l’avantage de la campagne.

Détélina : Oui, c’est vrai.

Guillaume : C’est encore une fois en fait, il y a beaucoup moins de concurrence. Parce que tous les produits qui sont proposés… si tu t’amuses à regarder aujourd’hui sur leboncoin, et voir dans les petites villes, dans les zones non dynamiques, la qualité des locations qui sont proposées, tu vas me dire : non mais Guillaume, jamais de la vie, je vais habiter là-bas. C’est pas possible.

Parce que la qualité des produits est trop médiocre. Et là, il suffit juste d’arriver sur un secteur comme celui-ci dire : écoute, je te mets une cuisine équipée avec tout dedans, je te mets un receveur de douche avec une paroi vitrée, un meuble de salle de bain.

Détélina : Une jolie déco.

Guillaume : Une jolie… même, juste blanc avec un parquet strat et des radiateurs immersifs, double vitrage et là, tu es déjà haut de gamme par rapport à ce qui est proposé.

Détélina : D’accord.

Guillaume : En fait, c’est très simple de se démarquer dans ce secteur-là. Alors que c’est vrai que dans des villes moyennes ou moyennes plus, tu commences à avoir de la concurrence.

Et notamment, on le voit sur les colocs, par exemple. On voit de plus en plus belles.

Détélina : Oui.

Guillaume : On sent qu’il y a une concurrence.

Emilie : On monte en gamme maintenant petit à petit par rapport à ce qu’il faut proposer…

Guillaume : Tu sais qu’on est maintenant obligé, si on fait de la coloc je pense, d’aller sur de la déco intérieure pour vraiment se démarquer, pour proposer quelque chose de  sympa.

Nous, on n’a pas besoin d’aller aussi loin pour se démarquer et sortir de la concurrence.

Détélina : Qu’est-ce que vous diriez aux gens qui pensent que dans les petites villes, il n’y aura pas assez de locataires, pas assez de demande ? Ça c’est la première peur, je pense, identifiée.

Emilie : Oui, on nous en parle tout le temps. En fait, les personnes ont besoin de se loger tout le temps et même si toi, tu ne te verrais pas habiter dans une certaine ville parce que tu la trouves pas dingue, parce que tu n’as pas d’attache. Voilà.

Détélina : Oui. Il y a toujours des gens qui y habitent, il y a toujours des gens qui y travaillent. Il y a toujours des supermarchés, des écoles, des mairies. Et tout ça, ça génère de l’emploi. Donc, il y a forcément des gens qui y habitent.

À partir de ça, si, comme on disait, tu proposes un appartement de qualité, en tout cas dans lequel toi, tu t’y verrais bien vivre, et bah, il n’y a pas de raison que finalement les gens qui ont besoin de se loger dans cette ville-là, ne viennent pas dans ton appartement.

Guillaume : Oui. On est toujours : proposer mieux au même prix et vous n’aurez pas de vacances locatives ! C’est aussi simple que ça en fait.

On fait toujours mieux que les autres, mais au même prix. Et quand quelqu’un va chercher sur leboncoin une annonce à louer, bah… il va tomber sur la vôtre et il va se dire : je prends eux en premier. C’est logique.

Détélina : D’accord.

Guillaume : C’est aussi simple que ça en fait. Et, à un moment donné, ça sert même à rien de baisser son prix parce qu’on a moins de qualité. Parce que si toi aujourd’hui, tu dois t’installer dans une petite ville imaginons, parce que tu as trouvé du travail là-bas, j’en sais rien. Tu vas regarder la qualité des projets et tu vas dire : lui, même si c’est 200 € de moins que le marché, je ne vais pas y aller parce que ça me plaît pas du tout.

Tu vois. Tu va pas te dire : ah il y a quand même 200 € à économiser, donc je vais aller là. Non. Il faut absolument avoir au minimum les standards que je veux. Tu es même prête à mettre plus d’argent aujourd’hui pour avoir un truc qui se démarque du reste.

Détélina : Oui, tout à fait.

Guillaume : Du coup, si en plus tu es quasiment au prix du marché, c’est encore mieux. C’est encore plus simple.

Détélina : D’accord. Est-ce que vous conseillerez de commencer par acheter un immeuble ?

Guillaume et Emilie : Oui.

Détélina : Alors comment fait-on pour acheter un immeuble dans l’immobilier quand on n’y connaît rien ?

Guillaume : On achète la formation du club immobilier.

Détélina : Alors, elle se trouve où cette formation ? Comment fait-on pour trouver ?

Guillaume : En allant sur notre site, tout simplement : immobilierclub.com. Tu auras quelque info là-dessus.

Détélina : D’accord. Sous quelle forme sont vos coachings, votre accompagnement, vos formation ?

Guillaume : Oui, c’est des formations assez poussées, assez complexes, dans le sens où on a à la fois une partie assez théorique avec des centaines d’heures de vidéo, de toutes nos compilations sur la recherche, l’analyse de projets, sur les travaux, sur la visite, sur la fiscalité notamment qui est un sujet hyper important, notamment sur les SCI, holding etc.

Détélina : Oui.

Guillaume : Donc, ça c’est pour la partie théorie. Tu as aussi l’accompagnement dans le sens où toutes les semaines on a des lives soit le samedi soit le dimanche. Et ça dure entre 2 et 3 heures quand même avec tous les membres. On va échanger.

Une semaine sur deux, analyse de projets : chacun vient avec un projet et le présente aux autres. Et moi, j’analyse le projet et je dis : ça, ça va, ça, ça va pas. Il faut obtenir plus d’infos sur ce projet. Non c’est trop cher ou si tu baisses le prix c’est ok.

Détélina : D’accord.

Guillaume : Tu vois. Ça c’est une semaine sur deux. Et l’autre semaine c’est coaching groupé. En gros, tout le monde vient et présente ses blocages de la semaine. Qu’est-ce qui a fait que cette semaine il n’a pas avancé ou où est-ce qu’il en est ? Est-ce qu’il a des peurs, etc.

C’est la chose qui manque aujourd’hui, je pense, sur l’accompagnement.

Détélina : C’est travaux pratiques.

Guillaume : Oui, travaux pratiques.

Détélina : Et vous les accompagnez jusqu’à l’achat, ou jusqu’aux travaux, ou jusqu’à la location ? Quelles sont les différentes formules ?

Guillaume : Alors, là on parle de formations pas individualisées, même s’il ya une partie individualisée dans l’accompagnement, tu vois.

Détélina : Oui.

Guillaume : Et après on a des journées de visites, donc on visite avec eux avec des groupes de dix personnes. Donc, on va visiter des immeubles etc. Ça c’est ce qu’on appelle le programme « Immeuble Elite ». C’est un programme de formations qui dure à peu près 3 mois. Ok ?

Et après, on fait de l’accompagnement individuel. Si toi, tu viens me voir et tu me dis : bah Guillaume, je veux acheter un immeuble. Je ne sais pas trop où, je ne sais pas trop comment faire, comment m’y prendre, bah, nous, on t’aide, mais on t’aide toi, personnellement à trouver ton immeuble et on va t’accompagner jusqu’à l’achat, les travaux, tout.

Détélina : D’accord.

Guillaume : On est maîtres d’oeuvre aussi. On fait le suivi de chantier etc.

Détélina : D’accord. Très bien. Qu’est-ce qui a fait que vous avez jamais abandonné ? C’était quoi votre grand Pourquoi ?

Emilie : Notre pourquoi de base, c’est ne pas avoir un boulot pendant 40 ou 50 ans pour ne pas avoir de retraite à la fin.

Détélina : Oui.

Emilie : Parce que comme tu l’as dit, on est assez jeune et on a commencé jeune et on savait déjà, on se doutait déjà que la retraite allait être compliquée avec le système actuel. Voilà.

On ne pouvait pas tout miser là-dessus parce que c’est un gros risque. Donc le but premier, c’était ça, c’était de se construire des revenus, un patrimoine qui nous permettait de ne pas avoir cette pression de devoir travailler pendant 40 ans.

Et c’était aussi dans le but de se dire : et bah, on accepte de travailler comme des

Détélina :…dur.

Emilie : Oui, comme des dingues, dur, mais le jour où on voudra fonder une famille, bah on voulait avoir la possibilité de ne pas embaucher une nounou et qu’elle s’occupe 24h/24h de vos enfants et de pouvoir en profiter et avoir une vie de famille assez simple et pas juste on va bosser toute la journée, on les voit que le week-end.

Guillaume : Oui.

Détélina : Vous vouliez être proches de vos enfants et de vous investir pleinement dans leur éducation.

Guillaume : Oui, tout à fait.

Emilie : Et surtout, le faire tous les deux. Ça c’était important aussi. Qu’il n’y ait pas un qui sacrifie sa carrière, l’autre non. L’autre, qui voit pas trop ses enfants parce qu’il bosse. Enfin, voilà. C’était surtout ça, je pense.

Guillaume : C’est pour ça qu’on a quitté tous les deux nos emplois, à un mois d’intervalle. On est parti vivre à la campagne. On a changé de vie, si tu veux par rapport à tout ça.

Et pendant trois ans à peu près, on a bossé vraiment très très dur, genre on a pas pris de vacances, pas de week-end. On bossait samedi, dimanche, à 1h du matin. Tous les jours, tous les jours… c’était très dur.

Détélina : C’était plus dur que quand vous étiez salariés ?

Guillaume : Ah oui. Ça n’a vraiment rien à voir.

Détélina : Et il n’y a pas eu de doute dans vos têtes : qu’est-ce que j’ai fait ?

Guillaume : Oui, alors, il y a eu des doutes les premières années dans le sens où surtout dans la partie entrepreneuriat où ça était compliqué. Même si on faisait du travail, on ne voyait pas les résultats en fait.

Détélina : Oui.

Guillaume : Et ça c’est très dur à vivre parce qu’on gagnait beaucoup moins que quand on était salarié. Donc cette période était compliquée. Quand tu gagnes moins que quand tu es salarié et tu travailles beaucoup plus.

Mais, à un moment, il y a eu un déclic, voilà, ç’a fonctionné et aujourd’hui, voilà, on voyage.

On essaie de partir tous les 2 mois. Tous les 2 mois on part 2 – 3 semaines à l’autre bout du monde vraiment pour se récompenser.

En gros, on rentre en France, on bosse 2 mois, 2 mois en demi, genre non-stop, et après on part 3 semaines. C’est un peut notre manière de faire. On se récompense comme ça en fait. On se donne des récompenses.

Détélina : Il faut célébrer chaque victoire, chaque pas parce que le cerveau, le corps enregistrent qu’il faut continuer.

Guillaume : Oui, mais pour avoir des victoires, il faut avoir des objectifs.

Détélina : Tout à fait.

Guillaume : Et des objectifs vraiment chiffrés qui en sont pas complètement déraisonnables. Sinon, on se démotive. On se dit : ah non, je n’ai pas atteint mon… Il faut que ça ait un minimum de sens, un peu fou, mais il faut qu’on puisse l’atteindre quand même. Sinon, tu te démotives en fait.

Détélina : Comment vous faites pour travailler tout en vivant ensemble et que tout soit dans une parfaite harmonie ? Quel est votre secret ? Parce que quand on vous voit la première fois, c’est le sourire, la bonne humeur, vous êtes fatigués certes, comme tous les entrepreneurs…

Guillaume : Oui.

Détélina : … mais il y a une « positive attitude » quand-même… qui s’en dégage.

Guillaume : En fait, on aime vraiment ce qu’on fait. Je pense que c’est la base. On aime vraiment ce qu’on fait, et on aime le faire à deux.

Emilie : D’accord. Et on sait que les choix qu’on a faits, c’était pour ça. Et donc, en fait, on travaille ensemble, on vit ensemble.

Guillaume : On est dans le même bureau.

Emilie : Oui, on est toute la journée ensemble, on ne se lasse pas.

Guillaume : Non, on ne se lasse pas. Après, je pense qu’il y a différents types d’amour aussi. Et qu’on est sur un truc d’amour un peu…

Emilie : Assez fusionnel.

Guillaume : Fusionnel dans le sens où… je me vois difficilement sortir le soir sans Emilie. Tu vois, genre aller voir des potes. C’est bizarre mais c’est cette manière-là de vivre l’amour qui est assez particulière. De dire : on fait tout ensemble.

Emilie : On est bien à deux.

Guillaume : On n’est pas lassé du tout par…

Détélina : Au contraire.

Guillaume : Oui, au contraire. Ce sera un manque si elle n’était pas là. Oui, vraiment.

Détélina : Le fait que vous faites la même chose dans la même journée et du coup, il n’y a pas de surprise.

Guillaume : Non, on ne fait pas la même chose en fait. On a des rôles différents au sein de la société, au sein de tout ça… On a notre bureau, parfois on ne parle pas trop ensemble.

Détélina : Très bien.

Guillaume : On bosse et on se voit à midi pour manger même si on est face à face. Tu sais, chacun a son casque, on bosse, voilà quoi.

Emilie : Et je pense que pour le coup c’est important en fait. Certes on travaille ensemble mais on ne fait pas les mêmes tâches.

Guillaume : Oui.

Emilie : On n’a pas les mêmes rôles, les mêmes objectifs dans la journée. Chacun fait sa journée comme il le veut.

Détélina : Il faut être complémentaire pour avancer.

Emilie : Il faut être complémentaire. Je pense que si on travaillait tous les 2 sur la même chose, ce serait compliqué.

Guillaume : Oui. Ce sera compliqué.

Emilie : Mais là, chacun a ses projets, ses trucs et du coup voilà, chacun organise sa journée comme il le souhaite et…

Guillaume : Oui. Chacun travaille sur ses forces quoi. Moi je suis pas très organisé, je n’ai pas de mémoire…

Emilie : Mais t’as beaucoup d’idées.

Guillaume : J’ai beaucoup d’idées mais je vais pas forcément aller jusqu’au bout de l’idée. J’ai plein de choses qui sortent.

Détélina : Tu es très créatif.

Guillaume : Je suis très créatif mais…

Détélina : C’est Emilie qui canalise… toute l’énergie.

Guillaume : Oui. Après je vais être très bon pour la négociation plutôt commerciale etc. Moi, je serais plus à l’aise à parler genre devant 10 personnes et Emilie sera très à l’aise pour parler à 1 personne, tu vois.

Détélina : D’accord.

Guillaume : Et pour créer quelque chose de vraiment spécial.

Emilie : Oui.

Détélina : Parfait. Donc, la complémentarité, le grand pourquoi, commencer le plus tôt possible…

GuillaumeCe n’est jamais trop jeune.

Détélina : Exactement ! Une dernière chose. Un conseil à donner à celui qui veut mais qui ose pas y aller… dans l’investissement, dans l’entrepreneuriat, dans un projet qui lui tient à coeur : je veux mais je n’y arrive pas.

Emilie : Moi, le seul conseil que je peux donner, c’est un conseil bidon mais, c’est juste : arrêtez de réfléchir et lancez-vous !

Détélina : Oui.

Emilie : Nous, on l’a fait et ç’a pas été facile mais à un moment, on a mis notre cerveau sur off et on s’est dit : au pire si ça fonctionne pas, mais c’est pas grave.

Détélina : Qu’est-ce que je perds ?

Emilie : Voilà. On va le regretter toute notre vie si on ne le fait pas. Donc on tente, au pire, on retrouve un job de salarié.

Détélina : Tout à fait. Vous êtes jeunes, vous êtes diplômés.

Guillaume et Emilie : Exactement.

Emilie : On a des diplômes qui vont nous permettre de retrouver du travail si jamais on se plante. Mais si on n’essaie pas, bah de toute façon on ne saura jamais quoi…

Et on ne voulait pas vivre avec un regret comme ça, qui en plus sera énorme, qui est de dire : j’ai pas osé parce que j’avais juste peur.

Alors que là, je pense qu’on a regretté en tout 4 secondes en tout durant les 3 dernières années. Mais en vrai, on a aucun regret. On a vécu des choses extraordinaires depuis…

Guillaume : Non mais en plus, même quand on a quitté nos jobs, c’était clair pour nous que si on se retrouvait en difficulté financière, au pire, on va faire un mi-temps au McDo.

Détélina : T’as toujours ça !

Guillaume : C’était clair que s’il fallait, on ne reviendrait jamais dans nos jobs d’avant… Mais s’il fallait, en tout cas alimentaire, pour manger, bah voilà, il fallait.

Mais pour diminuer le risque, on a quitté la région parisienne. On est allé vivre à la campagne, on a eu des coûts avec des prix plus faibles etc. Donc, en fait on a baissé aussi notre coût de vie pour se dire : allez, au cas où, voilà, on est tranquille. C’est pour nous rassurer.

Détélina : Pour pouvoir traverser la période de lancement, de démarrage

Guillaume : … qui peut être longue. En sachant que nous, on avait lancé la période de démarrage un an avant de quitter nos jobs.

Détélina : Ahh, d’accord.

Guillaume : Je parle sur l’activité entrepreneuriale. Pendant un an, on a fait les deux et en fait, quand on en pouvait plus, on a arrêté.

Donc, moi si je peux donner un conseil, autre pas forcément sur l’immo, c’est de dire : arrêtez de penser à qu’est-ce qui va se passer quand vous allez arrêter de bosser !

Pensez à faire un maximum de projets maintenant. Et quand vous ne pourrez plus, quand vous n’aurez plus le choix, quand vous n’aurez plus le temps de tout faire, là vous quitterez vos jobs et ce sera une évidence de quitter son job. 

Moi, c’est ma vision personnelle. Je pense qu’il ne faut pas commencer en disant : je vais quitter mon job, je vais voir ce que je peux faire après.

Détélina : Le temps passe vite. 

Guillaume : Le temps passe très vite. Ayez des idées avant. Commencez à lancer. Vous avez pas besoin d’arrêter de bosser pour commencer à lancer des projets. Et ensuite, quand vous aurez plus le temps plus le choix, vous le sentirez. Et là vous quittez vos jobs. 

Emilie : Et là, ce sera une évidence. 

Guillaume : Et là, ce sera une évidence pour vous. Oui.

Détélina : Merci beaucoup ! Suivez-les. Ils sont excellents. Ils sont jeunes, ils sont rayonnants et surtout extrêmement efficaces. Merci beaucoup Emilie. Merci beaucoup Guillaume.

Guillaume : Avec plaisir.

Détélina : Et puis à très bientôt !

Guillaume : A bientôt !

Détélina : Merci d’avoir été avec nous. Je vous donne rendez-vous très vite. Bay bay.

Guillaume : Bay.

A votre succès et épanouissement !

Détélina

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3 Commentaires
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TERSCHLUSEN
TERSCHLUSEN

Merci pour cette vidéo qui témoigne d’un vécu intéressant de personnes d’expériences

Stephane di Bari
Stephane di Bari

Super intéressant de voir que même a la campagne on peut être super rentable. C est vrai qu’on n’y pense pas et donc surement il y a moins de concurrence.

J’adore le cote « on investit en couple » aussi. Quelle belle expérience.

Nicolas
Nicolas

Comme on dit « la valeur n’attend pas le nombre des années ! ». Courageux si jeunes ?! Quel état d’esprit !! Bravo à eux

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