Les clés du succès durable

Serial investisseur

1. Interview de Michael Ferrari

Voulez-vous savoir comment on peut devenir un jour entrepreneur et investisseur sans que rien ne nous prédestinait à cheminer sur cette voie ?

Michael Ferrari partage les moments forts de son parcours et les clés de la réussite durable à travers une interview exclusive.

Michael est un des pionniers de l’indépendance financière en France. Il y a plus de 10 ans, alors que très peu de gens connaissaient l’existence de ce mode de vie (j’exclus bien évidement les héritiers), il était déjà engagé à bâtir un patrimoine immobilier, à investir en bourse et mettre les jalons d’une aventure entrepreneurial qui ne le quittera plus jamais.

Aujourd’hui il transmet son savoir et expérience à travers des formations et accompagnements. Si vous n’avez pas eu encore l’occasion de participer à un de ses séminaires ou de regarder ses vidéos, voici ses conseils phares à tous ceux qui souhaitent enclencher une croissance durable :

  • lire des biographies de personnes inspirantes

  • trouver des mentors en fonction des besoins du moment

  • rentrer dans un « gang » d’entrepreneurs

  • avoir un environnement propice au développement

  • agir sans retour en arrière possible

J’ai un seul mot à dire : prenez des notes, inspirez-vous et passez à l’action !

Si vous trouvez cette interview utile, n’hésitez pas à la partager, à faire un like 🙂 ou à me laisser un commentaire ! Vous m’aiderez ainsi à faire connaître ce site.

On avance ensemble pour avoir plus de liberté, plus de connaissances et plus de richesse !

2. Transcription de la vidéo

Détélina : Bonjour. Bonjour sur Businesswelike. Bonjour à Michael Ferrari.

Aujourd’hui je reçois Michael qui a eu la gentillesse d’accepter cette interview. On est à Barcelone, on a la chance d’être dans le même mastermind et puis il a accepté de m’accorder cette interview pour nous parler de son expertise, de son expérience et surtout de son cheminement vers l’entrepreneuriat et vers une carrière assez exceptionnelle d’investisseur immobilier.

Michael : Avec plaisir.

Détélina : Est-ce que tu pourrais te présenter brièvement s’il te plaît ?

Michael : Oui, bah je suis aujourd’hui entrepreneur et investisseur et je travaille sur ces deux aspects, c.à.d. à la fois j’investis dans l’immobilier beaucoup, en bourse aussi. Et je développe de l’accompagnement et des formations justement pour aider les personnes qui veulent elles aussi investir dans l’immobilier et en bourse et développer plus globalement leur indépendance financière.

Détélina : Qu’est-ce qui a fait qu’un jour, tu as remis en cause le système éducatif ? Peut-être le système dans lequel tu évoluais, tu t’es dit : « ce n’est pas pour moi ou en tout cas je vais essayer autre chose »… qui va t’amener plus de liberté.

Michael : Oui, bah en fait il y a eu différents évènements qui m’ont amené vers ce chemin.

Un des premiers évènements, quand j’étais adolescent, mes parents se sont retrouvés en surendettement. Donc ce qui fait qu’on se retrouve, tu vois, avec les créanciers, avec de la pression pour les rembourser. C’était une première prise de conscience pour moi.

Détélina : Tu avais quel âge ?

Michael : J’avais 17 – 18 ans, ça s’est étalé sur plusieurs années.

Détélina : Tu étais conscient de la situation. Tu voyais tout ça.

Michael : Je voyais tout ça. Je ne savais pas trop comment faire. Je suis allé chercher et puis j’ai trouvé qu’on pouvait se faire aider par la Banque de France, tu vois.

Détélina : D’accord.

Michael : On a monté un dossier. J’ai aidé mes parents à faire ça pour étaler les dettes. Tu dois quand même rembourser. C’est juste qu’ils t’aident à négocier avec les créanciers pour faire un truc global déjà et ne pas avoir 15 créanciers en face, un seul.

Et tu étales tout ça pour que ce soit remboursable et vivable. Voilà.

Première prise de conscience en me disant : « Waouh, pourquoi mes parents se retrouvent là-dedans ? Qu’est-ce qui les a mis là ? Qu’est-ce qu’ils auraient pu faire pour éviter ça ? » Donc, ça m’a poussé à me poser des questions.

Et après, ça c’est la première claque. Et la deuxième claque c’est quand j’ai commencé à travailler, tu vois, premier contrat de travail. En fait j’ai vu que …

Détélina : Ça c’était dans quel domaine ?

Michael : J’étais dans une start-up, en fait.

Détélina : D’accord.

Michael : J’étais le premier salarié à l’époque d’une petite boîte qui était sur un domaine un peu technologique, c’est pas du logiciel mais moi, je faisais en occurrence du logiciel.

Et j’ai pris conscience en fait que déjà, être salarié, c’était pas trop pour moi.

Détélina : Pourquoi ?

Michael : Parce que je n’étais pas forcément d’accord avec les décisions déjà prises. Même si à l’époque j’étais jeune et je ne connaissais rien. Mais oui, il y a des choses qui me paraissaient étranges.

Et que surtout, il y a eu un évènement, c’est que moi à l’époque j’avais un niveau BAC + 2 et ils ont fait venir un stagiaire qui était BAC + 4. Et en fait, le mec était nul, tu vois en terme d’attitude, en terme de compétences. Il était vraiment mauvais.

Détélina : Oui.

Et je me suis dit le truc c’est que… le mec il dormait la journée sur son bureau. Enfin c’était vraiment la catastrophe.

Et le truc c’est que je me suis dit : « un mec comme ça… il est diplômé parce que le niveau des diplômes n’est pas extraordinaire… il rentre dans la boîte et automatiquement il sera mon chef parce qu’il a 2 ans d’études de plus. »

Détélina : En fait cette boîte, elle suit le chemin classique…

Michael : Mais c’est ça partout !

Détélina : Oui.

Michael : Un mec BAC + 4, c’est le supérieur d’un mec BAC + 2.

Et donc j’ai interrogé autour de moi mes anciens de mon BAC + 2 en disant c’est quoi les carrières que vous avez faites ?

Et j’en ai trouvé un notamment, un peu dans la même branche. Et il avait lui si tu veux un équivalent d’un BAC + 4 en terme de position hiérarchique, de salaire et tout ça… mais il a mis 10 ans pour y arriver.

Alors je me suis dit : « Il y a un truc qui ne va pas. Il y a un truc qui ne va pas dans le système. Je n’ai pas envie de me retrouver avec un gars comme ça. Alors il peut y avoir des bons.

Détélina : Et qu’est-ce qui t’empêchait de faire tout simplement 3 ans de plus ?

Michael : Bah, c’est ce que j’ai fait.

Détélina : Très bien et est-ce que ç’a résolu ton problème de reconnaissance ?

Michael : Partiellement… mais après j’ai vu dans mes premières fonctions que j’ai occupées suite à mon diplôme BAC + 5 qu’en fait ça ne résolvait pas mon problème de faire une activité intéressante où je puisse décider et qui me rapporte aussi de quoi vivre convenablement.

Détélina : D’accord. C’est à partir de ce moment-là que tu as acquis la certitude que tu dois faire quelque chose de différent pour avoir un destin professionnel différent ?

Michael : Oui.

Détélina : Et quelles ont été les actions clés que tu as mises en place pour réussir cette transformation radicale de ton parcours ?

Michael : Déjà une première chose, ç’a été de chercher, tout bêtement.

Détélina : Chercher quoi ? Chercher des possibilités, des idées…

Michael : Des idées, des personnes qui vivent autrement, qui travaillent autrement, échanger avec ces personnes-là…

Détélina : Et ça c’était en quelle année à peu près ?

Michael : Ça c’était en 2005.

Détélina : D’accord, en 2005. Pas encore dans l’indépendance financière.

Michael : Ah non, non, non…

Détélina : Pas autant que maintenant en tout cas.

Michael : Ah non. J’étais pas du tout dans l’indépendance financière. Comment tu fais pour travailler…

Détélina : … aimer ça.

Michael : … gagner ta vie, investir, vivre autrement, enfin voilà.

Après j’ai pris conscience qu’il fallait faire tout un travail pour faire évoluer ta mentalité parce que t’es pas câblé comme ça.

Moi, je ne viens pas d’un milieu où il y a des entrepreneurs. Je viens d’un milieu hyper modeste où tout le monde est employé, souvent avec des revenus de base. Donc je suis pas habitué à penser comme un entrepreneur.

Détélina : Oui.

Michael : Penser comme une personne qui va voir des possibilités et avoir les ressources en termes de réseau, en termes d’idées, en terme pratique pour exploiter ces possibilités.

Détélina : Alors comment tu as fait pour câbler différemment ton cerveau, ton intelligence pour commencer à penser comme un entrepreneur ?

Michael : J’ai beaucoup lu tout simplement dans un premier temps des biographies d’entrepreneurs.

Détélina : D’accord. D’hommes inspirants, d’hommes d’affaires…

Michael : Oui.

Détélina : Chefs d’entreprise…

Michael : Oui, pour voir c’est quoi concrètement… tu vois, dépasser un peu tous les a priori, des clichés qu’on peut avoir sur ces personnes-là.

Détélina : Oui.

Michael : Et se dire concrètement : « C’est quoi leur vie, leur approche, leur philosophie ? Comment ils abordent telle situation ?  »

Détélina : Oui.

Michael : « Comment ils se sont lancés ? » Et j’ai surtout essayé de comprendre comment ils étaient au départ.

Détélina : Oui, c’est ça.

Michael : Parce que des histoires d’entrepreneur qui te raconte, qui te romance sa vie comment il a réussi… en fait ça ne sert un peu à rien.

Détélina : C’est impeccable, mais c’est romancé !

Michael : C’est trop romancé. Déjà quand toi, tu racontes ta propre histoire, tu es obligé de faire des raccourcis, des synthèses parce que tu ne vas pas passer 20 heures à raconter ton histoire. Mais là quand c’est en plus juste sur leur réussite, c’est pas intéressant.

Ce qui est intéressant c’est quand ils parlent de leurs débuts.

Détélina : Oui. Est-ce qu’ils sont sincères, à ton avis ?

Michael : Je pense oui, dans la plupart des cas ils sont sincères. Après, ils peuvent pas tout dire, ça c’est évident mais par contre tu vois, qu’est-ce qui fait qu’un mec à un moment donné lance une boîte dans tel domaine. Tu vois. Un domaine où il n’a pas de connaissances à l’origine… qu’est-ce qui fait…

Détélina : Oui.

Michael : …des fois parce qu’il avait un ami dans la classe dont le père travaille dedans… de voir que c’est souvent beaucoup de circonstances. Il n’y a pas beaucoup de choses qui préexistent.

Donc c’est des circonstances et les circonstances, il faut souvent les provoquer. Des circonstances ou des évènements qui vont faire que tu vas t’associer avec quelqu’un dans un secteur que tu ne connais pas. Donc, ça se provoque.

Détélina : Ça veut dire créer son réseau.

Michael : Voilà. Pour le provoquer, ça veut dire il faut aller rencontrer des gens, discuter, parler de tes idées, tes projets, tes envies… même si ça te paraît … bah parfois ridicule au départ…

Détélina : Oui.

Michael : … mais en parler parce que ça peut provoquer des choses tout simplement.

Détélina : Et quand on est au stade conceptuel de l’idée, quel est le raccourci solide et durable qui nous amène vers une première pierre dans notre nouvelle activité. Ensuite une deuxième et par la suite quand on va suivre ce fil rouge, même si c’est difficile… qu’est-ce qui nous amène à ne rien lâcher ? Qu’est-ce qui nous amène à tenir dans la durée ?

Michael : Il y a déjà un truc. On est dans une société surtout en France, qui offre beaucoup de coussins de sécurité.

Déjà il y a un truc. Il faut passer de l’idée à quelque chose de concret tout de suite, le plus vite possible. Ça c’est la première chose.

Détélina : Oui.

Et après il faut bien garder en tête que de toute façon si on part 3 mois, 6 mois, 1 an sur un autre projet, on peut revenir en arrière et reprendre sa carrière telle qu’elle était avant.

Détélina : Oui.

Michael : C’est assez facile. Soit de raconter que vous avez lancé un projet et ça n’a pas marché, soit de dire que t’es parti en vacances pendant 1 an, tu vois…

Détélina : Oui.

Michael : Ça va faire rêver la personne en face de toi ! Elle va se dire : « Ah, il a osé partir en vacances pendant 1 an ou il a osé lancer un projet même si ç’a pas marché.

Donc, on peut très facilement revenir en arrière. C’est ça aussi dont on doit avoir conscience.

On est souvent… quand on veut réorienter sa carrière ou lancer autre chose, on a l’impression de « brûler les ponts ».

Détélina : Tout à fait.

Michael : On en entend souvent l’expression « Brûler ses bateaux », dans le sens, si tu veux, il faut aller à fond.

Moi, je pense que ce n’est pas une bonne idée pour la plupart des gens de faire ça quoi.

Détélina : Si on a trop de bouées de sécurité, on ne va pas se faire violence pour continuer à persévérer, même si c’est difficile.

Michael : Moi en tout cas, je n’ai pas fait comme ça et je ne recommande pas de faire comme ça.

Détélina : D’accord.

Michael : Pour moi, il faut maintenir une sécurité financière, donc c.à.d. avoir un point de retour s’il y a besoin, avoir une solution de rechange.

Détélina : Oui.

Michael : Après, mentalement, il faut avoir aussi la force de se dire… Enfin, il faut que la situation de départ soit suffisamment désagréable et pénible pour que t’aies pas envie d’y revenir.

Détélina : D’accord.

Michael : La solution de secours c’est pas retourner dans son cocon. C’est retourner dans un enfer. Moi, c’était ça. Moi, le retour en arrière, c’était pas reprendre un job salarié, un job tranquille, intéressant, bien payé. Pour moi c’était retourner en enfer.

Détélina : Tout à fait. Tout à fait, parce que je trouve qu’on est plus pareil, on est plus le même une fois avoir tenté l’expérience entrepreneuriale. On apprend tellement, il y a tellement de choses à assimiler, à mettre en place que retourner à la case de départ sera presque suicidaire puisqu’on nous fera payer ça, ça c’est clair.

Et ensuite, on devient quelque part une personne suspecte puisqu’elle ose réfléchir, remettre en cause certaines choses, innover… et ça on n’aime pas. On aime pas en France. On aime les gens qui sont dans des cases.

Michael : Ça dépend. Après il faut pas trop le mettre en avant mais tu peux avoir des cas dans lesquels tu peux le valoriser.

On en entend souvent l’expression « Brûler ses bateaux », dans le sens, si tu veux, il faut aller à fond.

Moi, je pense que ce n’est pas une bonne idée pour la plupart des gens de faire ça quoi.

Détélina : Si on a trop de bouées de sécurité, on ne va pas se faire violence pour continuer à persévérer, même si c’est difficile.

Michael : Moi en tout cas, je n’ai pas fait comme ça et je ne recommande pas de faire comme ça.

Détélina : D’accord.

Michael : Pour moi, il faut maintenir une sécurité financière, donc c.à.d. avoir un point de retour s’il y a besoin, avoir une solution de rechange.

Détélina : Oui.

Michael : Après, mentalement, il faut avoir aussi la force de se dire… Enfin, il faut que la situation de départ soit suffisamment désagréable et pénible pour que t’aies pas envie d’y revenir.

Détélina : D’accord.

Michael : La solution de secours c’est pas retourner dans son cocon. C’est retourner dans un enfer. Moi, c’était ça. Moi, le retour en arrière, c’était pas reprendre un job salarié, un job tranquille, intéressant, bien payé. Pour moi c’était retourner en enfer.

Détélina : Après oui, effectivement il a des domaines notamment le domaine des entreprises où ça carbure.

Michael : … mais ça te transforme, ça c’est certain que tu ne reviens pas pareil. Après tu ne peux pas reprendre ta vie exactement là où tu l’avais laissée. Ça c’est certain.

Détélina : Donc maintenant tu es depuis plus de 10 ans sur ce chemin de l’indépendance, de la liberté, des revenus alternatifs et même je dirais de la diversification.

On entend beaucoup, et je crois que c’est effectivement fondamental, le focus, le focus sur une activité. Or toi, il me semble que tu t’es diversifié et que tu réussis quand même assez bien entre l’immobilier et la bourse, l’infopreneuriat et les formations…

Michael : Oui, pour moi c’est la même chose tout ça. Alors il y a des compétences techniques un peu différentes mais pour moi, c’est la même chose. On est sur la thématique de l’indépendance financière, de la culture autour de l’argent, la culture d’investissement.

Détélina : D’accord.

Michael : Pour moi, c’est un business. Après, moi j’essaie tout le temps d’apporter de la profondeur dans tout ce que je fais. Donc, j’ai associé des compétences transverses.

Pour moi, ce qui fait un peu la singularité de tout ce que je fais c’est… pour moi j’ai apporté plein de couches complémentaires.

Par exemple j’ai une couche de coaching qui est assez forte. J’ai écrit deux formatons en coaching. J’ai plein d’outils que je peux réutiliser et distiller dans les accompagnements et les formations.

J’ai fait, peu de gens le savent, mais j’ai fait beaucoup de formations pros, en entreprise. J’ai commencé comme ça.

Détélina : Ah oui.

Michael : Et j’ai une activité quasiment de 2 ans comme formateur en entreprise. Je montais une formation pro sur des sujets pro dans la boîte et je formais des gens dans la boîte.

Détélina : D’accord.

Michael : Donc, moi j’ai vécu tout le truc où on t’envoie une équipe 20 salariés qui sont moyennement intéressés par ton sujet et tu peux rendre le truc intéressant. Tu peux faire en sorte qu’ils apprennent quelque chose.

Tu vois j’ai fait toute cette phase qui s’appelle de l’ingénierie pédagogique c’est comment tu vas faire pour transmettre une compétence. C’est quoi les étapes ?

Détélina : De façon pédagogique.

Michael : Oui, de façon pédagogique. Il y a toutes ces couches que j’ai accumulées. Donc, moi j’ai plutôt travaillé sur ça, si tu veux plus que sur diversifier les sujets. Et j’applique tout ça sur ces thématiques qui me passionne en fait. Ce sont des thématiques que je trouve intéressantes.

Moi j’applique là-dessus. Je suis resté… Et après comme tu disais, ça fait un certain nombre d’années que je fais ça et ce que j’ai fait en revanche c’est que j’ai eu des phases sur des sujets donnés.

J’ai eu une grosse phase sur l’entrepreneuriat. J’ai eu une grosse phase sur l’immobilier. J’ai eu une grosse phase sur la bourse. Et une fois que j’ai fait ces passages, maintenant je peux les mixer.

Mais j’ai eu une phases dans l’immobilier, tu vois 4 ans, où je n’ai fait que de l’immobilier. Sur la bourse, j’ai fait 2 ans, j’ai fait que de la bourse. Voilà. C’était mon truc principal pendant cette période-là.

Détélina : D’accord. Tu as eu quand même le focus sur toutes les activités dans la durée.

Michael : Après il y a eu un focus où je faisais et après une fois que j’ai acquis suffisamment d’expérience et un certain niveau, je le réintègre pour pouvoir le transmettre, pour pouvoir former.

Détélina : Est-ce que l’indépendance financière est pour tout le monde ou bien il faut avoir des traits de caractère particuliers ? Et est-ce qu’il y a pas un danger quelque part de ce dire : « Ah c’est ça ! Je m’ennuie. Qu’est-ce que je vais faire de ma vie ? »

Ça se passe comment ?

Michael : Non. L’indépendance financière ce n’est pas pour tout le monde. C’est clair et net. C’est une mentalité particulière. C’est comme entreprendre.

Détélina : Oui.

Michael : Entreprendre entre autres, je sais que c’est à la mode, mais clairement c’et pas fait pour tout le monde. Et c’est pas une question d’intelligence, de réseau, de ceci, de cela.

On va toucher des trucs beaucoup plus fondamentaux. C’est avoir envie d’évoluer. Avoir envie d’apprendre.

Détélina : De se mettre en danger.

Michael : Voilà. Avoir envie de faire des choses nouvelles dans lesquelles on n’est pas forcément à l’aise. Et donc voilà. Pour arriver à faire ça, soit on le fait très jeune…

Détélina : On a le temps de se planter, de recommencer.

Michael : Oui, on a le temps. Soit on vit vraiment une situation inconfortable et on a envie de la changer.

Détélina : Ou bien, on l’âme d’un entrepreneur.

Michael : Oui mais ça, on l’a tout le temps. La question ne se pose pas dans ce cas-là.

Les gens qui se posent la question, c’est des gens qui ne sont pas des entrepreneurs à la base.

Moi, j’étais pas un entrepreneur à la base. J’ai dû trouver comment on devient entrepreneur. Parce que je l’étais pas à la base. Peut-être si j’avais eu dans mon réseau, tu vois, un entrepreneur très tôt, et qu’il avait vu chez moi peut-être le profil type d’un salarié, peut-être il m’aurait tout de suite aiguillé et aidé. Peut-être mais à la base, je ne l’étais pas. Moi je n’ai pas eu.

Il y en a, tu vois, certains à 18 ans ils se disent : « Bah, tiens, moi, je vais monter ma boîte. » Moi, c’était pas ça. Moi, je n’ai jamais eu l’idée de monter ma boîte à 18 ans.

Détélina : D’accord.

Michael : Je ne savais pas ce que c’était une boîte. Tu vois. Donc, c’est clairement pas fait pour tout le monde.

Et après effectivement, que ce soit ça ou d’autre chose. Après là, la question que tu poses sur une fois qu’on a atteint ça, bah finalement on se dit : « C’est tout ce qu’il y a ? »

Détélina : Est-ce que ça peut être une finalité ou il n’y a pas de finalité dans cette voie ?

Michael : Non, il n’y a aucune finalité. Et d’ailleurs c’est pour ça que même la notion d’objectif, elle est…tu vois, c’est pas une notion qui est très pertinente en soi.

Ce qui compte surtout c’est de voir quels sont les systèmes qu’on veut mettre en place. Moi, je pense plutôt en systèmes qu’en objectifs. Un objectif, le problème c’est ça, une fois que tu l’as atteint, si jamais tu l’atteins, tu fais quoi après ?

Détélina : Tu te mets un autre objectif, plus haut…

Michael : Oui, tu te mets un autre objectif. Tu veux faire 1 million, tu l’atteins. Tu veux faire 1 million et demi. Ça va être plus la même chose, donc pas intéressant.

Détélina : C’est pourquoi, la question la plus importante c’est de savoir pourquoi on fais ça ? Quelle est notre mission ?

Michael : Oui c’est ça !

Détélina : Qu’est-ce qu’on va faire avec son 1 million, 1 million et demi etc. ?

Michael : Qu’est-ce qu’on veut construire ?

Détélina : Qu’est-ce qu’on veut laisser ?

Michael : Oui, alors souvent on se pose la question plus tard. Ça c’est plutôt vers 100 ans qu’on se pose la question…

Détélina : Oui mais ça se prépare.

Michael : Oui. Qu’est-ce qu’on veut construire et quels systèmes on veut construire et mettre en place ?

Et puis après, voilà, il y a toujours une notion aussi de… c’est pour ça que moi je me suis créé l’activité idéale parce que quand on aide les autres… L’idée ça veut pas dire qu’on leur donne, on les aide à avancer. On les forme.

Détélina : A grandir.

Michael :  On les aide à grandir. En fait quand on accompagne des gens à se développer, en soi c’est déjà hyper satisfaisant de faire ça. Tu vois. Rien d’aider quelqu’un qui avais une vision de sa vie qui était un long tunnel avec son job jusqu’à la fin. Et ne savait pas comment trop s’en sortir, il étais piégé.

Et tu lui dis : « Viens, je vais t’expliquer, je vais te montrer. On va voir ce que tu peux faire, mais je pense que tu peux faire des choses. »

Et que la personne revient et te dit : « Bah oui, j’ai acheté 3 appartements, j’ai acheté 4 appartements ».

Et même si… voilà 4 appartements, t’es pas non plus ultrariche, mais ça lui a ouvert une possibilité nouvelle. Il a assuré son avenir financier quand même parce que ça lui crée du patrimoine.

Et c’est une porte, c’est exactement ce que je disais tout à l’heure. Et en fait cette porte, elle va jamais se refermer. Une fois qu’il l’a ouvert, bah peut-être il va devenir pro dans l’immobilier, peut-être il va monter quelque chose dans l’immobilier. Peut-être ce qu’il a appris dans l’immobilier, il va pouvoir l’appliquer ailleurs dans son domaine pro et monter autre chose dans son domaine pro parce qu’il a acquis un état d’esprit qui consiste à identifier la valeur, trouver des financements, trouver des partenaires…

Et ça c’est hyper-valorisant en soi. Plus ce qu’on va laisser, c’est plus qu’est ce qu’on transmet ? Qu’est-ce qu’on apporte au quotidien ?

Et quand on est sur des activités de formation, de l’accompagnement, ça c’est… le gros avantage, on a ce bénéfice…

Détélina : Cette satisfaction.

Michael : Oui cette satisfaction qu’on a d’aider. Ça c’est vraiment super !

Détélina : La connaissance n’a pas de prix. Si tu l’as, tu peux tout faire.

Est-ce que tu as eu des mentors ? Est-ce que des gens : hommes, femmes t’ont inspiré et est-ce que, voilà, tu recommandes surtout aux jeunes entrepreneurs qui se lancent d’avoir un modèle ?

Michael : Oui, alors on apprend tous au travers des modèles. Il y a toujours des personnes qui nous inspirent.

Un mentor, moi, j’en ai eu. J’ai eu des mentors. Ça peut être quelqu’un que l’on connaît. Ça peut être quelqu’un que l’on ne connaît pas. Ça peut être quelqu’un que l’on ne rencontrera jamais. C’est juste on l’a dans un livre.

Moi je sais, j’ai certains businessmen, tu vois, j’ai lu tous les livres qu’ils ont écrits ou dont ils sont auteurs.

Détélina : D’accord.

Michael : J’ai regardé tout ce qu’ils ont pu publier, écrire ou raconter en vidéo. Au bout d’un moment, quand tu fais ça bien, quand tu portes l’attention, tu comprends comment pense la personne sur certains aspects.

Détélina : Oui.

Michael : Et de ce fait-là, ça devient quasiment comme un mentor, c.à.d. mais qu’est ce qu’il ferait lui dans cette situation ? Et ça donne du recul. Pour les personnes qui n’ont pas forcément d’entrepreneurs sous la main, ça peut être un bon moyen de le faire. Moi, c’est ce que j’ai fait à un certain moment. Ça m’a beaucoup servi.

Evidement, idéalement c’est quelqu’un que l’on connaît, avec qui on peut discuter dont on peut s’inspirer au quotidien, ça c’est…

Détélina : Mais l’un n’empêche pas l’autre. On peut avoir des mentors du siècle dernier et puis des mentors bien vivants en chair et en os et on peut avoir aussi la chance de les rencontrer et de discuter.

Michael : Et puis, on a des besoins différents.

Quand on se lance, on a généralement besoin d’avoir un gros pied dans le cul, quand on se lance. On a besoin de quelqu’un qui pousse. Et puis des fois, une fois qu’on a atteint un premier pallier, des fois on a besoin de quelqu’un qui apporte plutôt une vision, qui permet de prendre de la hauteur.

Détélina : Oui.

Michael : Tu vois, parfois on a besoin de compétences techniques, parfois on a plutôt besoin de recul, de vision.

Détélina : Oui, ça dépend à quel niveau de développement on est.

Michael : Oui, ça dépend. Oui, il faut avoir conscience qu’un mentor, c’est jamais quelqu’un qui va nous accompagner toute notre vie. Au départ, il va nous nourrir sur une certaine partie. Et puis finalement une fois que cette partie-là, elle est nourrie, bah peut-être qu’on a besoin d’un mentor différent qui est sur un registre différent.

Détélina : Oui.

Michael : C’est intéressant aussi d’avoir conscience de ça et de chercher finalement quelqu’un… non pas quelqu’un juste qui nous inspire, mais quelqu’un qui va nous nourrir sur notre besoin actuel. Là je sens que c’est quelqu’un comme ça qui va nous falloir.

Détélina : D’accord. Très bien. C’est très très intéressant. Merci beaucoup !

Alors, tu as publié des livres, peux-tu nous citer s’il te plaît les titres et puis ton actualité à toi.

Michael : Oui alors, il y a un premier livre que j’ai adapté qui s’appelle Devenir riche.

Détélina : D’accord.

Michael : C’est un livre sur les finances personnelles.

Détélina : Tu as adapté, c.à.d. qu’il existait déjà ?

Michael : C’est un livre américain, écrit par un auteur américain. Et moi en fait, je l’ai adapté pour la France.

Détélina : D’accord.

Michael : Donc c’est par abus de langage parfois je dis : « C’est mon livre », mais c’est pas tout à fait mon livre. J’ai réécrit certaines parties. J’ai réécrit à peu près un tiers du livre, c’est pas négligeable. Mais c’est un très bon livre…

Détélina : Un ouvrage de référence.

Michael : … sur les finances personnelles. Donc c’est très pratique. 7 semaines pour réorganiser ses finances.

Détélina : C’est ce que tu as vécu ?

Michael : Bah oui, oui, oui… c’est pour ça que j’avais envie de ce projet-là.

J’ai écrit un autre livre, c’est un petit livre mais c’est sur la procrastination. C’est une thématique sur laquelle j’ai beaucoup travaillé au départ. Dans l’idée de parler état d’esprit, comment est-ce qu’on devient entrepreneur, création de valeurs, comment on fait pour dépasser un peu le fonctionnement standard quand on est salarié ?

Moi, j’ai beaucoup travaillé sur ça, pour moi et j’ai condensé tout ça dans un livre sur la procrastination.

Détélina : D’accord.

Michael : En fait tous les blocages qu’on peut avoir quand on veut faire quelque chose.

Donc ça fait deux livres. Voilà.

Détélina : Quels sont les projets qui te tiennent à coeur, sur lesquels tu es en ce moment, si ce n’est pas indiscret bien sûr ?

Michael : Non, non, non. Moi, après dans les projets, j’ai démarré l’écriture d’un nouveau livre, voilà justement… qui sera sur l’indépendance financière.

Détélina : Oui.

Michael : C’est le début. J’ai pas encore écrit un mot. J’ai juste signé le contrat avec mon éditeur. C’est le début.

Détélina : Ça c’est un bon début. Voilà.

Michael : Il va sortir. Je ne sais pas quand. Peut-être l’année prochaine ou l’année d’après. C’est un truc… je vais me donner le temps de faire le meilleur livre possible sur le sujet. Donc, ça c’est mon actualité à court terme. Et puis après c’est vraiment continuer le travail avec des clients pour les accompagner sur les thématiques : immobilier, bourse, entrepreneuriat.

Détélina : Oui.

Michael : Et puis le prochain jalon pour moi c’est l’évènement « Business en ligne ».

Détélina : D’accord.

Michael : … que je fais à Paris 28 – 29 septembre.

Détélina : C’est une nouveauté pour toi ?

Michael : C’est une nouveauté. Donc c’est deux jours dédiés à l’entrepreneuriat en ligne, ce qu’on appelle infopreneuriat.

Comment est-ce qu’on vend de l’information ? Comment est-ce qu’on transforme une passion ou une expertise en produit numérique, en accompagnement et on commercialise ?

Donc c’est deux jours où j’ai réuni des experts pour partager tout ce qu’il faut savoir là-dessus :

  • contenu : comment on crée du contenu
  • marketing
  • conversion

… tout ce dont on a besoin pour monter un business en ligne.

Voilà pour l’actualité à court terme.

Détélina : Parfait. Merci beaucoup. Une dernière question : quels sont les trois conseils, les trois actions immédiates que tu recommandes à faire à un entrepreneur qui se lance aujourd’hui ?

Michael : Trois actions… je dirais il y a une première c’est d’avoir d’autres entrepreneurs dans son cercle, de ne pas être seul.

Détélina : D’accord. De se connecter, de ne pas rester seul…

Michael : Ça c’est dramatique. Ça fait perdre un temps monstrueux. C’est décourageant d’être seul.

Détélina : Oui.

Michael : Donc, il faut être entouré soit de gens qui font la même chose, soit de gens qui ne font pas la même chose mais qui sont entrepreneurs, soit de gens qu’on rencontre dans des events : séminaires, soit dans des groupes… Peu importe le format. Voilà. Ne pas rester seul ou rejoindre un réseau. Se créer son gang, comme un gang. Tu vois c’est le truc assez tribal.

Détélina : Oui, mais c’est ça.

Michael : Il faut avoir sa tribu.  2-3-4-5 personnes entrepreneurs proches avec lesquels on peut échanger. Voilà. On peut discuter quasi quotidiennement de ce qui se passe. Ça c’est hyper important.

Ça c’est le premier truc essentiel. Deuxième truc, je dirais, pour son activité, imaginez, c’est un super exercice qu’il faut tout le temps faire. C’est se demander : « qu’est-ce que je ferais si je voulais multiplier x 10 mon activité ? Si je voulais avoir, je ne sais pas, 100 000 € de chiffre d’affaires, qu’est-ce que je ferais si je voulais avoir 1 000 000 de chiffre d’affaires ? »

Détélina : Qu’est-ce que je vais faire avec les résultats ?

Michael : Non, non, non. Comment je vais m’y prendre ?

Détélina : C’est une bonne question ! Alors comment je peux répondre à cette question alors que je débute ?

Michael : Bah justement le but c’est de travailler ta créativité… et puis après d’aller chercher des exemples, d’aller chercher des inspirations ailleurs. De voir comment font les personnes qui ont soit de l’avance sur toi, soit des personnes dont le secteur peut t’inspirer d’éléments transverses.

Donc ça c’est toujours une bonne question à se poser. Et puis je dirais une troisième question là c’est plus…. sur l’alignement. Rester aligné. C’est quel type de business j’ai envie d’avoir ?

Parce qu’il y a beaucoup trop de personnes, tu vois… on est vite inspiré par plein de choses.

Détélina : Oui.

Michael : … mais des choses qui parfois ne nous correspondent pas.

Détélina : Tellement d’informations et d' »opportunités » !

Michael : Donc, plutôt d’être comme ça un suiveur d’opportunités et d’inspiration…

Détélina : Oui.

Michael : …alors c’est sympa les trucs d’inspiration mais…

Détélina : Ça dure pas.

Michael : Ouais. Est-ce que c’est pour moi ? Est-ce que c’est adapté à moi, à mon style de vie, à la manière de travailler que j’ai envie d’avoir ?

Détélina : Voilà.

Michael : Parce que t’en as des acharnés qui travaillent 80 heures dans la semaine ou plus. Ils adorent ça. C’est très bien. Ça peut être inspirant. Tu vois quelqu’un qui accomplit des trucs qui a des objectifs monstrueux ! Mais voilà, est-ce que c’est fait pour moi ?

Donc c’est des bonnes questions à se poser.

Détélina : C’est très très important ce que tu viens de dire. C.à.d. que tout part de nous. Notre réussite elle se trouve pas à l’extérieur, elle est en nous. Et il faut déjà qu’on soit au clair qui nous sommes, où on veut aller, qu’est ce qu’on veut accomplir, qu’est-ce qu’on veut laisser éventuellement derrière nous.

A partir de là, on va chercher le domaine, l’opportunité, les personnes qui vont nous aider à accomplir ça. Voilà. La solution, elle est en nous.

Michael : Voilà, voilà. D’avoir un alignement et de le garder. Alors évidement parfois il y a des phases, on s’en éloigne. Mais, mais… de se dire : « ok, c’est quoi mon alignement aujourd’hui ? Qu’est-ce que j’ai envie d’avoir comme style de business ? »

Bien entendu, un business est toujours au service d’un client. La priorité c’est toujours de se dire : « Qu’est-ce que j’apporte moi à mes clients ? » Ça reste la priorité ultime ! Il ne faut jamais l’oublier.

Mais derrière, on peut quand même fixer des limites, un cadre pour avoir ce qui me correspond. Je ne sais pas… est-ce que je veux avoir la contrainte géographique d’avoir un bureau…

Détélina : Oui.

Michael : … ou je veux justement que l’équipe, elle soit n’importe où parce moi, j’ai envie d’être n’importe où.

Voilà. On peut imaginer enfin tous les éléments pour constituer une activité. Qu’est-ce que j’ai envie moi… ? Comment j’ai envie moi de déplacer les curseurs ?

Détélina : Il faut une route qui nous guide dans le temps.

Michael : Oui, qui nous guide. Vraiment quel est mon alignement et qu’est-ce qui est juste pour moi ? On entend tout et n’importe quoi. Mais voilà. Qu’est-ce qui me correspond là-dedans quoi ?

Détélina : Très bien.

Michael : Voilà. Ça sert à rien de courir toujours derrière le dernier truc à la mode ou après la personne qui a le plus gros résultat ou les plus machins mais…

Détélina :  Parce que la course est infinie, il y a toujours quelqu’un qui a quelque chose de mieux.

Michael : Le truc c’est quand tu fais ça… si tu n’as pas fait ce travail, tu te retrouves en fait c’est la rate race…

Détélina : …à vie.

Michael : La rate race mais en plus maintenant t’as la responsabilité en plus quoi. Tu vois. C’est ta boîte, ça se trouve t’as des gens à payer. Maintenant t’es responsable de tout. Mais t’es dans une rate race en fait. Tu suis toujours un truc que t’as pas décidé, dont t’as pas forcément conscience…

Détélina : Là on explique qu’est-ce que c’est la « rate race » parce que peut-être tout le monde ne connaît pas.

Michael : Oui, la rate race c’est ce qu’on vit quand on est salarié. En gros, tu viens travailler pour payer tes dépenses, pour payer tes factures. Et t’es comme le rat dans sa bulle, toujours en train de courir.

Détélina : Voilà.

Michael : Et il n’y a pas de fin à ça. La fin c’est soit la retraite parce que tu as gagné ton ticket, soit parce que t’es décédé. Il y a que ça qui est possible.

Et en gros, si tu ne viens pas au bureau le matin, bah t’es pas payé. Donc c’est ça la rate race. C’est cette prison où tu t’es volontairement mis.

Et bah quand on cherche l’indépendance financière, c’est qu’on cherche souvent à casser ça. On cherche à en sortir, à créer des sources de revenus dites alternatifs, passifs, semi-passifs. En tout cas à déconnecter ce que l’on gagne du temps qu’on passe.

Détélina : Voilà.

Michael : Ça veut pas dire qu’on fait plus rien.

Détélina : Au contraire.

Michael : D’ailleurs c’est souvent les gens les plus fainéants qui s’imaginent qu’ils vont plus rien faire. C’est pas du tout ça. Évidemment on continue à avoir une activité, à gérer les choses, mais on peut gagner son salaire peut-être en une semaine. Le travail pour un mois. Parce qu’on a optimisé, parce qu’on a un business

Détélina : Au début, ça peut être plus dur. Mais si on sait pourquoi on fait ça…

Michael : Ça c’est à la fin ça, ce que je dis. Une fois qu’on a réussi. Mais au début on va certainement travailler plus.

Détélina : Exactement

Michael : … de ce qu’on travaillait avant. Et puis, on va se prendre des coups parce que c’est nouveau et que on ne connaît rien.

Donc, on est naïf dans la salle. Quand t’es naïf dans la salle, bah tu te prends des coups.

Détélina : Mais tu apprends plus.

Michael : Tu apprends. Voilà.

Détélina : Il faut accepter de vivre dans l’inconfort.

Michael : Oui, il faut accepter. C’est normal. Voilà.

L’idée c’est pas de reproduire cette course-là mais en tant qu’entrepreneur parce que sinon…

Détélina : Ça ne rime à rien.

Michael : Sinon, qu’est-ce que t’as gagné, quoi ? C’est pour ça que je dis : « Quel est l’alignement ? Qu’est-ce que t’as envie de vivre, dans quelles conditions ? »

Parce que souvent, enfin moi ce que je remarque, souvent…. tu vas avoir beaucoup plus de sens dans ta vie quand t’as un alignement clair. Et finalement pour ton projet… il sert à autre chose, il sert d’autres projets de transformation ou dans le monde, l’impact que tu vas avoir. Peu importe l’échelle, le niveau, le sujet mais… ça sert souvent à d’autres choses et là ça prend du sens quoi.

Détélina : Tout à fait. Ça c’est vraiment très très intéressant ! Où est-ce qu’on peut te trouver Michael ? Où est-ce qu’on peut te suivre ?

Michael : Sur mon site espritriche.com sur la page Facebook. J’ai une chaîne YouTube sur laquelle je publie des vidées notamment sur l’immobilier. Voilà. C’est là qu’on peut me trouver et me retrouver.

Détélina : Oui. Donc Michael est l’exemple même de l’homme qui a pris la décision, qui est passé à l’action, qui a répété, qui a persévéré et un jour, 10 ans plus tard, on retrouve l’homme qu’il adore être avec une activité qu’il aime. Donc, il est possible aujourd’hui.

Michael : Il est possible. Ça existe.

Détélina : Il est possible aujourd’hui d’aimer son travail, de transmettre et puis d’avoir une vie épanouie !

Merci beaucoup. C’était un réel plaisir !

Michael : Merci.

Détélina : C’était des conseils très très précieux. Donc, vous l’avez entendu. Là je pense que vous avez gagné à peu près 5 ans.

Donc, n’hésitez pas à aller voir ce qu’il fait, à regarder ces formations, ces accompagnements !

Et puis moi je vous dis à très vite.

A votre succès et épanouissement !

Détélina

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Bravo Détélina Duteil pour toutes ces évolutions dans le monde du Business ! Au plaisir de t’y rejoindre.

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